Comment les médecins généralistes repèrent-ils l’endométriose chez les adolescentes ?
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- Endométriose
- Dysménorrhée
- Éducation des patients
- Médecins généralistes
- Endométriose
- Endométriose
- Dysménorrhée
- Éducation du patient comme sujet
- Médecins généralistes
- Endometriosis
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- pelvic pain
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2024ULILM433
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 24/10/2024
Résumé en langue originale
Contexte: L'endométriose touche environ 10 % des femmes mais sa prévalence chez les adolescentes reste inconnue. Souvent sous-diagnostiquée, elle est la principale cause de douleurs pelviennes chroniques, affectant la qualité de vie des jeunes filles. Le délai de diagnostic pourrait être réduit grâce à une meilleure éducation et sensibilisation des adolescentes, et par les médecins généralistes en première ligne pour dépister les dysménorrhées sévères et l’endométriose. Comment les médecins généralistes repèrent-ils l’endométriose chez les adolescentes? Méthode: Une étude quantitative, transversale et descriptive a été réalisée courant l’année 2024 permettant d’interroger les médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais. Un questionnaire leur a été distribué de différentes manières, principalement par courriel et en distribuant une affiche avec un QR code. Le questionnaire a pu être complété en ligne sur la plateforme Lime Survey. Résultats: Lors de douleurs abdomino-pelviennes chroniques chez l’adolescente, les médecins ont suspecté en grande majorité l’endométriose, avec 85,7%. L'analyse des résultats révèle une forte implication des jeunes médecins dans la prise en charge gynécologique des adolescentes. Les pratiques diffèrent selon le sexe des médecins, sous l'influence de la féminisation de la profession, de la pénurie de médecins libéraux et des préférences des patientes. L’étude souligne l'importance de renforcer la formation continue des médecins pour réduire les délais de diagnostic de l'endométriose et adapter le suivi des patientes aux contraintes du système de santé. Conclusion: Cette étude montre la place centrale des médecins généralistes dans la prévention, le dépistage et l'éducation des patientes, en veillant à ne pas banaliser les douleurs rapportées par les adolescentes. Il est fréquent que ces douleurs soient normalisées par l'entourage, les parents, les amis ou les patientes elles-mêmes. Un dépistage précoce est crucial pour améliorer la qualité de vie sociale, professionnelle, sportive et sexuelle tout en prenant davantage en considération leur bien-être global.
- Directeur(s) de thèse : Ollivon-Herman, Judith
AUTEUR
- Chotard, Marie