Dysménorrhées chez l’adolescente : sensibilisation et dépistage de l’endométriose
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- Dysménorrhée
- Endométriose
- Qualité de la vie
- Dysménorrhée
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- Endométriose
- Endométriose
- Qualité de vie
- Endometriosis
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- adolescents
- chronic pelvic pain
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2024ULILM432
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 24/10/2024
Résumé en langue originale
Contexte : La dysménorrhée est l’affection gynécologique la plus fréquente chez les adolescentes mais elle est peu prise en compte dans les études récentes. L’endométriose représente la principale cause de dysménorrhées secondaires chez les adolescentes. Offrir une gestion thérapeutique de première intention sur la base d’un diagnostic clinique accélère l’accès au traitement. Il réduit la probabilité de séquelles à long terme de la maladie. Il est fondamental de comprendre si la patiente présente une dysménorrhée primaire ou des symptômes supplémentaires suggérant une endométriose. Objectif : L’objectif final est de mener une étude afin d’évaluer la prévalence de la dysménorrhée chez les adolescentes. Cette étude aura également pour but d’étudier les symptômes somatiques associés, son retentissement sur la qualité́ de vie et d’explorer les représentations des adolescentes de la dysménorrhée. Méthode : Une étude quantitative, descriptive, multicentrique et transversale a été réalisée entre le 19 février 2024 et le 27 juin 2024. Un questionnaire en format papier a été mis à disposition des adolescentes âgées de 13 à 19 ans inclus dans les salles d’attente des cabinets de médecine générale dans la région Nord-Pas-de-Calais. Résultats : La prévalence des dysménorrhées a été estimé à 86,8%. Les adolescentes présentant des dysménorrhées subissent des impacts significatifs sur leur scolarité, leur travail, leurs sports, leur vie sociale, ainsi que sur leurs relations et ont du mal à exprimer leurs besoins. Malgré sa prévalence élevée et les effets négatifs qui y sont associés, de nombreuses adolescentes ne consultent pas de médecin pour ce motif. Conclusion Les résultats soulignent la nécessité de proposer un dépistage systématique de la dysménorrhée, d’éviter de négliger les symptômes de la dysménorrhée et d’initier des discussions. Interroger directement les patientes via un questionnaire sur leurs schémas de symptômes et l’impact sur les activités de la vie quotidienne pourrait aider à l’amélioration du dépistage de l’endométriose en cabinet de médecine générale. Des programmes court d'éducation sur la santé menstruelle et l'endométriose intégrés au cursus scolaire pourraient permettre de promouvoir la santé menstruelle auprès des adolescentes. Il est important de sensibiliser davantage les patientes et les médecins généralistes à l'endométriose, non seulement pour un meilleur diagnostic, mais aussi pour une gestion optimisée de la douleur et de la qualité de vie.
- Directeur(s) de thèse : Ollivon-Herman, Judith
AUTEUR
- Marié, Morgane