Les attentes et les craintes des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais concernant la prévention du VRS
- Anticorps monoclonal humanisé
- Virus respiratoire syncytial humain
- Bronchiolite
- Médecins généralistes
- Anticorps monoclonaux
- Virus respiratoire syncytial humain
- Bronchiolite
- Médecins généralistes
- Anticorps monoclonaux humanisés
- Bronchiolitis
- general practice
- qualitative research
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2024ULILM431
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 24/10/2024
Résumé en langue originale
Contexte : Le VRS, en entrainant de nombreuses bronchiolites, a un impact chez l’enfant. Une seule thérapeutique est utilisée depuis plusieurs années en néonatalogie chez les prématurés à risque : le Palivizumab. De nouveaux traitements sont à l’étude, notamment le Nirsévimab, un anticorps monoclonal qui obtient l’AMM en 2022 dans la prévention du VRS chez les nouveaux nés à terme durant la saison à risque. Durant l’automne 2023, en France et dans certains pays d’Europe, pour la première fois est mise en place une campagne de prévention nationale contre le VRS avec le Nirsévimab. Méthode : Étude qualitative inspirée de la théorisation ancrée, par entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes du Nord-Pas-De-Calais contactés par mail. Analyse ouverte, axiale intégrative et triangulation des données jusqu’à suffisance des données à l’aide du logiciel NVivo®. Résultats : 12 entretiens sont réalisés de mars 2024 à septembre 2024. Les médecins sont favorables à la prévention par Nirsévimab pour permettre une diminution des hospitalisations, des complications du VRS et des coûts de santé. Peu de freins sont soulevés hormis le manque de doses et les études faites uniquement sur des populations à risque. L’ajout d’une prévention au calendrier vaccinal n’est pas limitant et semble facile à adopter en médecine ambulatoire. Conclusion : La prévention contre le VRS chez les nourrissons est une ressource supplémentaire plébiscitée par les médecins, même si le manque de doses a fortement affecté la première campagne. L’ouverture de la vaccination chez les femmes enceintes permet une autre approche mais semble plus limitante. De même une prévention chez les personnes âgées est plus difficile à faire accepter à la population.
- Directeur(s) de thèse : Régnier, Anne-Marie
AUTEUR
- Mollaret, Jeanne