Titre original :

Fin de vie et limitations de soins aux urgences de Boulogne-sur-Mer : étude rétrospective observationnelle des caractéristiques des décès et étude des pratiques des limitations de soins

Mots-clés en français :
  • Fin de vie, Urgences, limitation de soins, soins palliatifs

  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Abstention thérapeutique
  • Décès -- Causes
  • Fin de vie
  • Service hospitalier d'urgences
  • Abstention thérapeutique
  • Cause de décès
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M382
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte La fin de vie est un enjeu majeur avec le vieillissement de la population française. De plus en plus de personnes décèdent à l’hôpital et notamment aux Urgences qui sont confrontées à la prise en charge de la fin de vie et aux décisions de limitation de soins actifs définie dans la loi Léonetti. Objectif : Caractéristiques des patients décédés dans les 48 heures après un passage aux Urgences de Boulogne-sur-Mer. Et étude de la mise en place des limitations ou arrêt des thérapeutiques actives (LATA) aux Urgences et rôle du médecin traitant Méthode :étude rétrospective sur 12 mois, monocentrique, descriptive de tous les patients majeurs décédés dans les 48 premières heures après un passage aux Urgences avec le recueil des données démographiques (âge, sexe, antécédents, lieu de vie), du motif d’hospitalisation, de la cause de décès, la notion d’hospitalisation, de prise en charge palliative antérieure et la notion de LATA. Les informations concernant les LATA ont été collectées : type de décision, inscription dans les dossiers, information de la famille et du patient, personnes participant à la décision. Résultats : 201 patients étaient inclus dont 193 répondaient aux critères d’inclusion. La prévalence des décès aux Urgences était de 0,18%. Les patients étaient âgés (72ans) avec de nombreuses comorbidités : cardiovasculaire : 68,6%, pulmonaire :18,1%, neurologique :27,1%, néoplasique :34,6% et autres antécédents : 39,4%. Une mise en place de LATA est retrouvé dans 45,1% des cas, statistiquement plus important aux Urgences (59,1% versus 33,3% dans les services, p=0.0005). La décision était écrite dans le dossier dans 84,6% et prise par une personne pour 42,3% des patients. La famille est informée de la décision dans 69 ,2% des cas et l’inscription de l’information des patients est retrouvée dans 7,7% dossiers et 28,8 des patients ne sont pas en état pour recevoir l’information. 29,5% des patients décédés aux Urgences sont adressés par leur médecin traitant. Conclusion : La fin de vie concerne des patients âgés avec de nombreuses comorbidités. L’application des bonnes pratiques concernant les LATA est difficile aux Urgences. Il semble intéressant de développer un outil et d’améliorer la formation du personnel médical et paramédical pour améliorer la mise en place de LATA.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Poher, Fabien

AUTEUR

  • Bulteau, Marie
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