Titre original :

Hyperprolactinémies liées aux microprolactinomes, petits macropolactinomes, ou idiopathiques : analyse rétrospective de la répétition de fenêtres thérapeutiques d'agonistes dopaminergiques au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Hyperprolactinémie
  • prolactinome
  • agoniste dopaminergique
  • sevrage
  • répétition
  • fenêtre thérapeutique
  • rémission

  • Prolactinome
  • Agonistes dopaminergiques
  • Hyperprolactinémie
  • Médicaments -- Effets secondaires
  • Syndrome de sevrage
  • Analyse par cohorte
  • Rémission (médecine)
  • Prolactinome
  • Agonistes de la dopamine
  • Hyperprolactinémie
  • Effets secondaires indésirables des médicaments
  • Sevrage
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2024ULILM427
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/10/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Le traitement par agonistes dopaminergiques (AD) des prolactinomes est efficace mais peut entraîner des effets secondaires affectant significativement la qualité de vie des patients. Bien qu’il soit démontré dans la littérature qu’environ 30 % des patients ne récidivent pas après une première tentative de sevrage, il existe peu de données concernant la pertinence de répéter ces tentatives (fenêtres thérapeutiques) chez les patients récidivants. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective d’une cohorte de patients du CHU de Lille, traités par agonistes dopaminergiques pour un microprolactinome, un petit macroprolactinome ou une hyperprolactinémie idiopathique, et ayant bénéficié d’au moins 2 tentatives de sevrage. Nous avons analysé le taux de rémission prolongée par fenêtre, le délai de survenu des récidives, et recherché les facteurs risques de récidive Résultats : Parmi les 63 patients inclus, les taux de rémission par fenêtre se situe entre 24 et 33%, et jusque 57% lors de la 5ème fenêtre (n=7 dont 6 femmes ménopausée), permettant un taux de rémission cumulé de 60%. Le délai médian de récidive est de 2 à 4 mois. Les facteurs prédictifs de rémission sont : la ménopause, une faible dose de bromocriptine, un faible taux de prolactine lors de la récidive précédente, l’absence de contraception oestro-progestative orale. La durée de traitement au-delà de 2 ans n’est pas associée à de meilleure chance de rémission. Conclusion : Chaque tentative de sevrage des AD permet à environ 30 % des patients d'obtenir une rémission prolongée, malgré un ou plusieurs échecs précédents. Les récidives étant généralement précoces, un suivi rapproché dans les premiers mois après le sevrage est essentiel. La ménopause, de faible dose de bromocriptine et l’absence de contraception oestro-progestative augmentent les chances de rémission.

  • Directeur(s) de thèse : Merlen-Kosydar, Emilie

AUTEUR

  • Maitre, Hélène
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