Évaluation de l’impact sur la qualité de vie et description des séquelles cutanées après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques chez des patients allogreffés de 2006 à 2022 dans le service d’hématologie pédiatrique du CHU de Lille
- Séquelles cutanées
- allogreffe de CSH
- qualité de vie
- GVH
- alopécie
- zona
- Allogreffes
- Cellules souches hématopoïétiques
- Allogreffes
- Manifestations cutanées des maladies
- Qualité de la vie
- Sang -- Maladies
- Allogreffes
- Transplantation de cellules souches hématopoïétiques
- Effets indésirables à long terme
- Manifestations cutanées
- Qualité de vie
- Hémopathies
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Pédiatrie
- Identifiant : 2024ULILM418
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 22/10/2024
Résumé en langue originale
Introduction : L’allogreffe de CSH est le traitement curatif de nombreuses hémopathies malignes et non malignes. Il s’agit d’une thérapeutique lourde ayant de nombreux effets indésirables. Les lésions dermatologiques en occupent une part importante. La description des séquelles cutanées après allogreffe de CSH et l’évaluation de leur impact sur la qualité de vie des patients sont des données peu évaluées en pratique. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, observationnelle, monocentrique, menée au CHU de Lille incluant les patients allogreffés de 2006 à 2022, soit 108 patients. 3 échelles objectives et une échelle subjective étaient utilisées pour recueillir les séquelles cutanées et le ressenti des patients. Résultats : 10 % des patients avaient des vergetures. 9 % de cicatrices post zona. 6% de cicatrices post GVH. Présence d’au moins une cicatrice en plus du cathéter central chez 61 % des patients. 12 % d’alopécie, dont une atteinte diffuse dans plus de la moitié des cas. Concernant les patients du DLQI : 21 % déclarent avoir une peau qui démange/brûle, 32 % sont complexés, 23 % sont affectés dans le choix vestimentaire. 17 % affectés dans leurs relations aux autres, 19 % déclarent un impact dans la vie intime. En analyse univariée, en comparant la population sans impact et impact léger/modéré/important, les filles étaient majoritaires (p 0.19). Les pathologies malignes étaient majoritaires. Présence d’au minimum 2 cicatrices pour 75% des patients du groupe impact léger à important (p 0.004). Concernant les patients du CDLQI : 12 % déclarent avoir une peau qui démange/brûle, 12 % sont complexés, 23 % affectés dans le choix vestimentaire, 20 % déclarent que l’aspect de leur peau engendre des moqueries. En analyse univariée, en comparant les populations sans impact et impact léger, il y avait 9 % d’alopécie dans le premier groupe et 29 % dans le second. De la même manière dans les 2 populations : plus la greffe est récente, plus l’impact des séquelles cutanées sur la qualité de vie après allogreffe est rapporté comme important. Les patients greffés plus âgés semblent avoir un impact plus important sur leur qualité de vie. Conclusion : Notre étude retrace la grande diversité des lésions et séquelles. La prise en charge globale et notamment psychosociale apparait comme essentielle devant l’impact sur la qualité de vie des patients allogreffés.
- Directeur(s) de thèse : Bruno, Bénédicte
AUTEUR
- Baquet, Fanny