• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2024ULILM417
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 22/10/2024

Résumé en langue originale

Les hallucinations chez les adolescents, notamment dans le cadre de la schizophrénie à début précoce, représentent un symptôme particulièrement invalidant. Cette situation est d'autant plus préoccupante qu'environ un quart des patients présentent une résistance aux traitements de première intention, que sont les antipsychotiques. Face à cela, de nouvelles approches sont explorées, notamment l’utilisation de la neurostimulation non invasive, telle que la tDCS. L'objectif principal de cette étude est de tester la faisabilité de la tDCS chez les adolescents souffrant d’hallucinations. Un protocole de 10 séances de tDCS, sur 5 jours, a ainsi été mis en place, avec un suivi de la tolérance, des effets indésirables et du maintien de l'efficacité sur une période de 3 mois. Les premiers résultats montrent une diminution significative des hallucinations (mesurée à l'aide de l'échelle AHRS), qui se maintient sur une durée de 3 mois. En revanche, aucune amélioration notable de la qualité de vie (mesurée par l'échelle EGF) n’a été observée. L’échantillon, composé de 9 patients, reste limité. Cependant, il permet déjà de dégager des tendances prometteuses concernant l'utilisation de la tDCS comme alternative non médicamenteuse dans le traitement des hallucinations. Pour confirmer ces résultats préliminaires, il est recommandé de poursuivre l'inclusion de nouveaux patients.