Titre original :

Prévalence et facteurs de risque d’une masse osseuse diminuée et/ou de fractures de fragilité dans les suites d’une sleeve gastrectomie ou d’un gastric by pass chez des femmes ménopausées et des hommes de plus de 50 ans

Mots-clés en français :
  • Ostéoporose
  • chirurgie bariatrique
  • sleeve gastrectomie
  • gastrique bypass
  • prévalence
  • facteurs de risque

  • Obésité -- Chirurgie
  • Gastrectomie longitudinale
  • Court-circuit gastrique
  • Ostéoporose
  • Fractures ostéoporotiques
  • Densitométrie osseuse
  • Ménopause
  • Chirurgie bariatrique
  • Gastrectomie
  • Dérivation gastrique
  • Ostéoporose
  • Fractures ostéoporotiques
  • Densité osseuse
  • Densitométrie
  • Ménopause
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2024ULILM410
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/10/2024

Résumé en langue originale

Introduction : Les deux techniques de chirurgie bariatrique les plus fréquemment utilisées en France sont la sleeve gastrectomie (SG) et le roux en y gastrique bypass (RYGB). L’impact négatif d’une chirurgie bariatrique sur la santé osseuse est connu avec des recommandations européennes et françaises publiées en 2022. L’objectif de cette étude a été de déterminer la prévalence et les facteurs de risque d’une masse osseuse basse (T-score ≤ -2) et/ou de la survenue de fractures de fragilité datant de moins de 2 ans chez des femmes ménopausées et des hommes ≥ 50 ans au cours du suivi d’une SG ou d’un RYGB. Méthode : étude observationnelle, rétrospective et monocentrique basée sur un recueil de données prospectif au CHU de Lille. Les patients ont été inclus en cas de réalisation d’une ostéodensitométrie par DXA dans le cadre d’un suivi entre 2 et 15 ans de leur SG ou de leur RYGB. Résultats : Il s’agit d’une cohorte de 140 patients avec 86 % de femmes et un âge moyen de 59 ± 6,1 ans comportant 30 patients post-SG et 110 patients post-RYGB. La prévalence d’une DMO ≤ -2 et/ou de fractures de fragilité était de 20 % [0.13 ; 0.27] dans la population totale, sans différence entre les groupes SG et RYGB avec une prévalence respectivement de 23 % [0.10 ; 0.42] et 19 % [0.12 ; 0.26]. Il y avait un total de 37 fractures chez 31 patients. Les fractures les plus fréquemment retrouvées étaient les fractures de l’humérus, de la cheville et du poignet. En analyse univariée, l’âge et les valeurs de la PTH étaient identifiés comme des facteurs de risque de ce critère composite avec un risque majoré de 11 % pour chaque année de vie supplémentaire (OR 1,11 [1.03 ; 1.20] ; p= 0,008) et de 2 % pour une augmentation d’une unité de la PTH (OR 1,02 [1,00 ; 1.03] ; p= 0,016). Conclusion : on retrouve donc chez 1 patient sur 5 une masse osseuse basse et/ou un antécédent de fracture de fragilité de moins de 2 ans chez des hommes ≥ 50 ans et des femmes ménopausées au cours du suivi postchirurgicale que ce soit pour une SG ou un RYGB. L’âge et la PTH ont été identifiés comme facteurs de risque associés à cette fragilité osseuse dans notre population.

  • Directeur(s) de thèse : Paccou, Julien

AUTEUR

  • Flament, Thomas
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