Impact pronostic de l’indice de masse corporelle chez les patientes atteintes d’un carcinome épidermoïde vulvaire
- IMC
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- survie
- pronostic
- Vulve
- Pronostic (médecine)
- Indice de masse corporelle
- Survie (médecine)
- Complications chirurgicales
- Tumeurs de la vulve
- Pronostic
- Indice de masse corporelle
- Survie sans rechute
- Complications postopératoires
- Langue : Français, Anglais
- Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
- Identifiant : 2024ULILM400
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 18/10/2024
Résumé en langue originale
Introduction : Le pronostic des cancers de la vulve dépend essentiellement de l’âge et du stade au moment du diagnostic, de la taille tumorale, de la profondeur de l’invasion tumorale, de l’histologie, du grade et du statut ganglionnaire. L’IMC est un facteur pronostic controversé dans la littérature, avec peu d’études concernant le carcinome épidermoïde vulvaire. L’objectif principal de l’étude est d’analyser l’influence de l’IMC sur la survie globale et sur la survie sans récidive des patientes prises en charge pour un cancer de la vulve. Les objectifs secondaires étaient d’étudier l’influence de l’IMC sur la morbidité chirurgicale. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique française reprenant les patientes traitées pour un carcinome épidermoïde vulvaire entre 2000 et 2021. Résultats : Parmi les 999 patientes de la base de données, 689 ont pu être analysées. Au total on retrouvait 504 patientes avec un IMC < 30 kg/m2 et 185 patientes avec un IMC ≥ 30 kg/m2. Le groupe IMC ≥ 30 kg/m2 présentait plus de comorbidités, les autres caractéristiques de la population étaient comparables. La survie globale à 5 ans dans notre étude est de 71,3% pour le groupe IMC < 30 kg/m2 vs 70,7% pour le groupe IMC ≥ 30 kg/m2 (p=0,98). La survie sans récidive est de 46,5 % dans le groupe IMC < 30 kg/m2 contre 53,4 % dans le groupe IMC ≥ à 30 kg/m2 (p=0,17). Concernant les complications postopératoires, il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes pour les complications précoces (p=0,099) ou tardives (p=0,13). On observe toutefois davantage d’infections précoces et de lymphocèles tardives dans le groupe IMC ≥ 30 kg/m2 mais davantage de lymphocèles précoces dans le groupe IMC < 30 kg/m2. Conclusion : Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative concernant la survie globale ou la survie sans récidive entre les deux groupes. L’IMC ne semble pas augmenter la morbidité précoce et tardive du traitement chirurgical.
- Directeur(s) de thèse : Kerbage, Yohan
AUTEUR
- Lafourcade, Julie