Greffes gingivales en secteur antérieur mandibulaire : revue de littérature et série de cas
- Récession gingivale
- secteur antérieur mandibulaire
- greffe épithélio-conjonctive
- greffe conjonctive enfouie
- revue de littérature
- série de cas
- Récession gingivale
- Greffe (chirurgie)
- Gencives
- Parodonte
- Études de cas
- Récession gingivale
- Transplantation de tissu
- Parodonte
- Revue de la littérature
- Langue : Français
- Discipline : Chirurgie dentaire
- Identifiant : 2024ULILC042
- Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
- Date de soutenance : 30/05/2024
Résumé en langue originale
Objectif : ce travail a pour but de fournir des données basées sur la littérature et l’expérience clinique en « vie réelle » pour éclairer la décision du clinicien confronté au traitement de récessions gingivales (RG) en secteur antérieur mandibulaire (SAM). Matériel et méthode : une revue de littérature systématique et une analyse rétrospective d’une cinquantaine de greffes gingivales réalisées dans le service d’odontologie du CHU de Lille ont été effectuées. Les résultats en termes de recouvrement radiculaire moyen (MRC), complet (CRC), de gain de hauteur de tissu kératinisé (HTK), et d’épaisseur gingivale (GT) ont été analysés. Résultats : parmi 455 publications, 7 essais contrôlés randomisés et 20 séries de cas ont été inclus dans la revue de littérature. La greffe épithélio-conjonctive (GEC) affiche un MRC de 63% à 95% (CRC dans 20 à 81% des cas) contre 83 à 98% (CRC dans 45 à 93% des cas) pour les techniques de greffe conjonctive enfouie (GCE). Il est difficile d’établir une hiérarchie entre les différentes techniques de GCE. En termes de modification du phénotype gingival, la GEC reste la référence pour augmenter la HTK. Les résutats des greffes réalisées dans le service corroborent à première vue la littérature en confirmant la supériorité de la GCE sur la GEC en termes de MRC (67,3% vs 52,4%, p = 0,03). Cependant, l’analyse en sous groupe par type de RG, ne montre pas de différence significative en termes de recouvrement entre GEC et GCE pour les RT1 ni pour les RT2. Le gain de HTK avec la GEC est 2 à 3 fois supérieur à la GCE. Conclusion : la GCE procure en moyenne un recouvrement radiculaire supérieur à la GEC en SAM. Nous manquons cependant de preuves pour affirmer que la supériorité de la GCE est constante, indépendamment des caractéristiques du site, et que son avantage en termes de recouvrement est cliniquement pertinent. Compte tenu de la complexité et du faible recul de certaines techniques de GCE et des particularités du SAM, la GEC reste une bonne alternative pour le traitement des RG dans ce secteur.
- Directeur(s) de thèse : Agossa, Kevimy
AUTEUR
- Delamotte, Edouard