Titre original :

Déprescription optimisée après conciliation entre médecin généraliste et pharmacien clinicien

Mots-clés en français :
  • Déprescription
  • classe ATC
  • interprofessionnalité

  • Polymédication
  • Déprescription médicamenteuse
  • Erreurs médicamenteuses
  • Bilan comparatif des médicaments
  • Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé
  • Polypharmacie
  • Déprescriptions
  • Prescription inappropriée
  • Bilan comparatif des médicaments
  • Relations interprofessionnelles
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM115
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/05/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Avec le vieillissement de la population, le nombre de pathologies par personne augmente ainsi que le nombre de médicaments par ordonnance. Cette augmentation des lignes de prescription médicamenteuse majore le risque de iatrogénie. Le médecin est le professionnel de santé spécialiste du diagnostic clinique et le pharmacien est le spécialiste du médicament. Les deux métiers sont complémentaires pour assurer le suivi et l’évolution du patient sur le plan médical et pharmaceutique. Méthode : Une étude prospective, descriptive, monocentrique a été réalisée chez 50 résidents de deux EHPAD de l’Hôpital de Roubaix (La Fraternité et Isabeau). Les données médicales et démographiques ont été recueillies grâce à un logiciel de recueil de données DOQBOARD. Un premier médecin généraliste complétait les données générales des patients (âge, antécédents,…). Ensuite un groupe A (médecin généraliste seul junior) et un groupe B (médecin généraliste junior et pharmacien clinicien junior) analysaient chaque ligne thérapeutique séparément sans connaitre le dossier initialement. Leurs résultats étaient ensuite comparés aux analyses d’un groupe C dit Gold Standard (Médecin généraliste et pharmacien clinicien sénior). Chaque modification thérapeutique a été comptabilisée afin de mesurer la prévalence des dénominations communes internationales (DCI) impactées. Résultats : 18% (n=49) des erreurs concernent la vitamine D et autres. Le paracétamol est la deuxième molécule impactées (9% n=26) ensuite il s’agit des compléments nutritionnels oraux (8% n=23). Dans les overuses, 12% (n=15) des modifications concernent les inhibiteurs de la pompe à protons. La vitamine D et autres reste la classe la plus touchée dans les misuses (19% n=23) et les underuses (11% n=44). Conclusion : Encore trop de classes médicamenteuses sont atteintes par des erreurs de prescription et principalement la vitamine D. Les changements physiologiques liés à l’âge doivent faire réévaluer chaque ligne thérapeutique. La prescription en interprofessionnalité est une priorité pour la réduction et la pertinence du nombre de lignes de traitement.

  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Jean-Marc

AUTEUR

  • Maes, Eléonore
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