Déprescription collaborative optimisée après conciliation entre médecin généraliste et pharmacien clinicien : quels sont les mésusages des thérapeutiques ?
- Déprescription
- conciliation
- Polymédication
- Déprescription médicamenteuse
- Erreurs médicamenteuses
- Bilan comparatif des médicaments
- Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé
- Polypharmacie
- Déprescriptions
- Prescription inappropriée
- Bilan comparatif des médicaments
- Relations interprofessionnelles
- Elderly
- polypharmacy
- deprescribe
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2024ULILM114
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 23/05/2024
Résumé en langue originale
Contexte : Le vieillissement de la population et la polypathologie qui en résulte implique une polymédication potentiellement iatrogène où un arbitrage des lignes de traitement par conciliation, révision puis déprescription en interprofessionnalité optimisent la pertinence des ordonnances. Les lignes de traitement non justifiées sont l’overuse (sur-utilisation), la misuse (mauvaise utilisation), l’underuse (sous-utilisation). L’objectif du travail était de dénombrer les taux d’over, mis et underuse et leurs causes, ainsi que les sorties d’étude et leurs causes. Méthode : C’était une étude prospective avec réutilisation de données existantes d’un échantillon de 50 résidents de 2 résidences du CH de Roubaix. Les données recueillies anonymement dans les dossiers informatisés étaient analysées par 3 groupes, G A (Interne de médecine générale seule), G B (Interne de médecine générale et interne de pharmacie, G C (médecin senior et pharmacienne clinicienne). Les taux d’over, mis et underuse des groupes A et B ont été comparés au groupe C, qui était le gold standard. Résultats : L’overuse était la prescription inappropriée la plus fréquente à 21% (n=129) chez le G C, puis la misuse pour 20% (n=121) des lignes de traitement, puis l’underuse pour 4% (n=25). Les misuses du gold standard G C étaient par prévalence décroissante l’erreur de posologie pour 40% (n=48) des lignes, de DCI pour 24% (n=29), de plan de prise pour 17% (n=20), de durée de traitement pour 12% (n=15), de dosage pour 11% (n=13), de voie d’administration pour 7% (n=9), le bilan biologique complémentaire pour 5% (n=6) et l’interaction médicamenteuse pour 0%. Conclusion : L’optimisation des ordonnances des personnes âgées en passant par la déprescription doit faire partie de notre pratique quotidienne et pourrait être grandement améliorée par une révision médicamenteuse pluriprofessionnelle.
- Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Jean-Marc
AUTEUR
- Lefebvre, Camille