Titre original :

Doit-on réinsérer la plaque palmaire dans les luxations dorsales ouvertes de l’articulation interphalangienne proximale ? : une étude comparative des luxations dorsales ouvertes et fermées de l’IPP

Mots-clés en français :
  • Plaques palmaires
  • luxation ouverte de l’articulation interphalangienne proximale
  • fractures luxations de l’articulation interphalangienne proximale
  • instabilité articulation interphalangienne proximale
  • raideur de l’articulation inter-phalangienne proximale

  • Articulations
  • Doigts
  • Phalanges (anatomie)
  • Articulation du doigt
  • Luxations
  • Plaque palmaire
  • Instabilité articulaire
  • Phalanges de la main
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie orthopédique et traumatologique
  • Identifiant : 2024ULILM395
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/10/2024

Résumé en langue originale

Introduction : Il n'existe pas de prise en charge chirurgicale codifiée des luxations ouvertes dorsales de l’articulation interphalangienne proximale dans la littérature. Doit-on réinsérer la plaque palmaire, principal frein à l’hyperextension ? Nous avons comparé les résultats fonctionnels des luxations dorsales fermées d’IPP sans réinsertion de la plaque palmaire et des luxations dorsales ouvertes d'IPP, également sans réinsertion de la plaque palmaire. L’objectif principal était de comparer les mobilités entre les deux groupes. L’objectif secondaire était d’évaluer le résultat clinique et fonctionnel des patients pris en charge pour une luxation dorsale ouverte de l’IPP sans réinsertion de la plaque palmaire. Méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive rétrospective monocentrique. Nous avons inclus 18 luxations dorsales fermées et 25 luxations dorsales ouvertes de l’IPP entre mai 2017 et Novembre 2023. Nos critères de jugement principaux étaient liés à la mobilité articulaire. Nos critères de jugement secondaires comprenaient la mesure subjective et objective de l'instabilité, le score QuickDash et la douleur. Résultats : Les luxations dorsales ouvertes ont présenté une ROM moyenne significativement plus basse que les luxations fermées, avec 61° de mobilité de l’IPP contre 94° (p = 0,0002). Les autres variables liées à la mobilité ont toutes montré une raideur significativement plus importante dans le groupe des “luxations ouvertes”. Les luxations dorsales ouvertes présentaient un flessum moyen de 18°. Aucune des luxations ouvertes n’a présenté de laxité en hyperextension ni d’instabilité latérale. Discussion : Les luxations ouvertes ont entraîné des raideurs bien plus importantes que les luxations fermées, que ce soit en extension et en flexion. Cette différence s’exprimait non pas par une hyper laxité en recurvatum de l'articulation IPP mais au contraire par une plus grande raideur notamment en flexion, alors même que la plaque palmaire n’était pas réinsérée. Nous avons donc mis en évidence que la séquelle des luxations ouvertes de l’IPP n’était pas l'instabilité mais la raideur. Notre étude a donc montré qu’il n’y avait pas d'intérêt à réinsérer la plaque palmaire dans les luxations dorsales ouvertes de l’articulation IPP.

  • Directeur(s) de thèse : Saab, Marc

AUTEUR

  • Coquelet, Charles
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification jusqu'au 18/10/2026