Titre original :

Perceptions et pratiques des médecins généralistes dans l’utilisation des objets connectés pour le dépistage de la fibrillation atriale

Mots-clés en français :
  • Fibrillation atriale
  • médecine générale
  • objets connectés
  • télémédecine

  • Fibrillation auriculaire
  • Internet des objets
  • Médecins généralistes
  • Fibrillation auriculaire
  • Internet des objets
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM390
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2024

Résumé en langue originale

Introduction : La fibrillation atriale (FA) est une pathologie fréquente et sous diagnostiquée. Son dépistage est difficile en raison du faible rendement diagnostique d’un unique tracé électrocardiographique pour détecter une arythmie souvent passagère. Les médecins généralistes sont souvent en première ligne dans le diagnostic de FA, dans un contexte de saturation des services d’Urgences et de difficulté d’accès aux consultations cardiologiques. L’utilisation d’outils numériques et d’objets connectés (montres, applications smartphone…), devient de plus en plus courante. Ces outils offrent un nouveau moyen pour la détection précoce de la FA. A ce jour, il n’existe pas de recommandations précises sur l’utilisation des objets connectés en cabinet de médecine générale. Matériel et méthode: Etude quantitative observationnelle descriptive par questionnaires diffusés aux médecins généralistes du Nord et du Pas de Calais d’avril à juin 2023. Résultats: Sur 89 médecins répondants, 26,1% utilisent des objets connectés dans leur cabinet. Les objets connectés connus des médecins généralistes sont principalement les montres connectées produisant un tracé électrique (73,9%) et les montres connectées produisant un tracé de photopléthysmographie (48,9%). Les applications mobiles telles que Kardia Band sont connues par seulement 34,1% des médecins. 39,2% des médecins interrogés ont déjà eu à interpréter des tracés ECG fournis par des patients via un objet connecté. Les avis des médecins sur la fiabilité des outils connectés sont partagés. Seulement 29,1% des médecins pensent que ces outils sont suffisamment fiables, tandis que 22,1% jugent qu’ils ne le sont pas du tout. La majorité des médecins (88,4%) se disent prêts à intégrer ces technologies à condition que des preuves scientifiques solides soient disponibles. 73,3% des praticiens souhaitent une formation spécifique sur l’utilisation des objets connectés pour le dépistage de la FA. Conclusion: Les objets connectés sont peu utilisés par les médecins généralistes. Bien que l'utilisation de ces technologies reste limitée, l'intérêt des médecins généralistes du Nord et du Pas de Calais est réel, sous réserve d'une validation scientifique solide. Le manque de formation et d'orientations claires sur leur usage pour le dépistage de FA freine encore leur adoption en médecine générale.

  • Directeur(s) de thèse : Klein, Cédric

AUTEUR

  • Moreau, Alexandra
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