• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2024ULILM383
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 17/10/2024

Résumé en langue originale

Introduction : Les perturbateurs endocriniens sont des substances omniprésentes dans notre environnement et la totalité de la population Française y est exposée. Problème de santé publique actuel majeur, il apparait que la prévention réalisée par les médecins généralistes est faible. L’objectif de notre travail est d’étudier l’intérêt que portent les médecins généralistes à la prévention de l’exposition aux PE. Méthode : Notre étude descriptive transversale a été réalisée à l’aide d’un auto-questionnaire envoyé à des médecins généralistes des Hauts-de-France. Ce questionnaire permettait d’étudier les caractéristiques générales des médecins, puis d’évaluer leur intérêt à la problématique des PE et finalement d’évaluer leurs connaissances à ce sujet. Résultats : 224 réponses ont été analysées. Presque tous les médecins ont entendu parler des PE (99,55%), une majorité se disent intéressés par la problématique (72,32%) et une plus large proportion pensent que les PE ont un lien avec la santé (93,3%). Peu de médecin abordent systématiquement le sujet des PE durant leur consultation (6,70%) et les principaux moyens utilisés sont les conseils oraux. Le manque de connaissance est le principal frein évoqué (92,92%) puis vient le manque de temps durant la consultation (35,4%). Peu de médecins ont suivi une formation personnelle sur les PE (12,5%) et la plupart pensent qu’un enseignement sur les PE serait pertinent dans notre formation de médecin généraliste (81,7%). Parmi les médecins n’ayant pas montré leur intérêt à la problématique des PE, les hommes et les médecins exerçant en zone rurale sont davantage représentés. Conclusion : Cette étude montre que les médecins généralistes sont intéressés par la problématique des PE. Pourtant, peu font de la prévention auprès de leurs patients et elle se limite principalement à des conseils oraux. Le manque de connaissance est le principal frein évoqué par les médecins. Le soutien de l’État pour agir contre les PE est primordial.