• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
• Identifiant : 2024ULILM368
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 16/10/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Le Territoire de Santé du Hainaut-Douaisis correspond à l’un des 6 Territoires de Santé de la région des Hauts-de-France, siège d’une importante démographie avec un total proche du million d’habitants. Le rôle de l’imagerie médicale est majeur sur ce vaste territoire. La création d’un réseau d’imagerie innovant apparaît nécessaire pour que chaque patient du territoire ait la même chance d’accès à l’imagerie, au diagnostic et au réseau de soins le plus adapté. Avant de démarrer ARIANES dans le territoire de santé du Hainaut-Douaisis, nous avons souhaité faire une enquête auprès des radiologues du territoire de santé afin d’étudier les pratiques en neuroradiologie et en imagerie tête et cou pour observer et évaluer d’éventuelles disparités. Cette démarche nous est apparue indispensable avant de proposer aux radiologues les différentes solutions d’ARIANES. Matériel et Méthodes : Une enquête en ligne via un questionnaire a été menée à destinée des docteurs en radiologie travaillant dans le territoire de santé du Hainaut-Douaisis et exerçant au moins en partie la neuroradiologie et/ou l’imagerie tête et cou, afin d’étudier les pratiques. Résultats : Le questionnaire a suscité un certain enthousiasme, avec un taux de réponse au questionnaire proche des 70 %. Il met en évidence des pratiques variées et hétérogènes en neuroradiologie et imagerie tête et cou sur le territoire de santé du Hainaut-Douaisis. Conclusion : Le projet ARIANES, par le maillage des IRM 3T et en coopération avec un PIMM, apporte des perspectives pour palier à cette hétérogénéité dans les pratiques afin de tendre vers l’homogénéisation de la prise en charge sur le territoire de santé du Hainaut-Douaisis, par l’harmonisation des protocoles, par la mise à disposition de comptes-rendus structurés, par l’implantation de logiciels d’IA, par la création d’une plateforme de second avis pour les dossiers complexes, afin que chaque patient ait la même chance d’accès à l’imagerie, au diagnostic et au réseau de soins le plus adapté, en tout point du territoire de santé.