Titre original :

Apport de la classification cytogénétique du R-IPSS dans l'évaluation du pronostic des syndromes myélodysplasiques après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

Mots-clés en français :
  • syndrome myélodysplasique, cytogénétique, allogreffe, pronostic

  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Syndrome myélodysplasique
  • Transplantation de cellules souches hématopoïétiques
  • Syndromes myélodysplasiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Hématologie
  • Identifiant : 2014LIL2M366
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte L'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) reste en 2014 le seul traitement des syndromes myélodysplasiques (SMD) potentiellement curatif. Une nouvelle classification cytogénétique, récemment intégrée dans le score R-IPSS, permet de prédire avec précision le pronostic des patients atteints de SMD n'ayant pas reçu de traitement. Dans cette étude rétrospective, multicentrique, réalisée sous la tutelle de la SFGM-TC, nous avons étudié l'apport de cette classification cytogénétique dans l'évaluation du pronostic des patients atteints de SMD et recevant une allogreffe de CSH. Méthode : Nous avons appliqué la classification cytogénétique du R-IPSS (C-R-IPSS) à 367 patients ayant reçu entre 1999 et 2009 une allogreffe familiale ou non-apparentée HLA-compatible. La survie globale, l'incidence cumulative de rechute ainsi que la mortalité non liée à la rechute de 367 patients ont été étudiées avec un suivi médian de 4 ans et comparées selon les différents groupes pronostiques de la C-R-IPSS. Résultats : Cent soixante-dix-huit patients (48%) étaient considérés à faible risque, 102 (28%) de risque intermédiaire, 77 (21%) à haut risque et 10 (3%) à très haut risque selon la C-R-IPSS. En analyse multivariée, nous avons observée un impact péjoratif sur le pronostic des anomalies cytogénétiques à haut et très haut risque, ces patients présentant une survie globale plus courte (RR = 1.59, p = 0.009 et RR = 3.18, p = 0.002, respectivement) et une incidence cumulative de rechute plus élevée (RR = 1.82, p = 0.004 et RR = 2.44, p = 0.060, respectivement). Conclusion: La C-R-IPSS permet de préciser la valeur pronostique du caryotype des patients allogreffés pour un SMD par rapport à l'IPSS. En outre, la C-R-IPSS isole un groupe de pronostic particulièrement défavorable (risque très élevé) qui pourrait bénéficier d'un traitement d'entretien post-allogreffe.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Yakoub-Agha, Ibrahim

AUTEUR

  • Gauthier, Jordan
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