Titre original :

Usage de substances psychoactives chez les étudiants, quelles données en 2023 ? : une étude transversale française

Mots-clés en français :
  • Etudiants
  • substances psychoactives
  • prévention
  • santé publique

  • Étudiants
  • Étudiants
  • Étudiants
  • Boissons énergisantes
  • Dépendance (psychologie)
  • Étudiants -- Santé et hygiène
  • Usagers de drogues
  • Consommation d'alcool dans les universités
  • Usage de tabac
  • Étudiants
  • Boissons énergisantes
  • Dépendance (psychologie)
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2024ULILM325
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/10/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Les étudiants représentent une population à risque quant à l’usage de substances psychoactives (SPA). Nous avons cherché à décrire l’usage de SPA chez les étudiants et à le comparer suivant leur filière d’étude. Matériel et Méthodes : Un auto-questionnaire anonyme a été envoyé par mail à l’ensemble des étudiants des universités de Lille, Paris-Cergy, Bordeaux et Grenoble entre avril et juin 2023. Les questions portaient sur les données sociodémographiques, universitaires et l’usage de SPA (fréquence, motif, voie d’administration) depuis leur première rentrée universitaire. Résultats : 7293 étudiants ont répondu au questionnaire. Les substances les plus consommées par les répondants depuis leur première année d'université étaient l'alcool (82,5%), les boissons énergisantes (44,8%), le tabac (40,1%) et le cannabis (34,7%). Les opioïdes et les benzodiazépines étaient les médicaments sur ordonnance les plus utilisés. Un sentiment de dépendance a été fréquemment rapporté, surtout avec le tabac. Les motivations de consommation étaient variables en fonction des substances considérées : principalement récréatif pour les SPA en vente libre et illicites, anxiolytique pour les médicaments prescrits. Des différences de prévalence d’usage étaient retrouvées entre les filières. En "Santé et sport", les étudiants consommaient plus de poppers et de protoxyde d’azote. En "Sciences humaines et sociales", il y avait un usage plus élevé de benzodiazépines, ainsi qu’un recours accru au cannabis et à d’autres substances illicites. Cependant, l’absence d’analyse statistique ne nous permet pas de conclure quant à la significativité de ces différences. Conclusion : Notre étude a retrouvé un usage prévalent de SPA chez les étudiants interrogés. Ces résultats soulignent l'importance de développer des stratégies de prévention ciblées en fonction des filières étudiantes et des motivations spécifiques de consommation.

  • Directeur(s) de thèse : Carton, Louise

AUTEUR

  • Maecker, Willem
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