Titre original :

Sédation palliative dans les Hauts-de-France : impact de la loi du 14 juin 2021 sur la pratique du midazolam des médecins généralistes en ville

Mots-clés en français :
  • Soins palliatifs
  • sédation
  • midazolam
  • médecin généraliste
  • domicile

  • Soins palliatifs
  • Analgésie
  • Midazolam
  • Médecins généralistes
  • Accompagnement de la fin de vie
  • Soins palliatifs
  • Hypnotiques et sédatifs
  • Midazolam
  • Médecins généralistes
  • Accompagnement de la fin de la vie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM322
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2024

Résumé en langue originale

Contexte : En France, la plupart des personnes souhaitent mourir à domicile. Devant les progrès de la médecine et une population vieillissante, les médecins seront amenés à accompagner davantage de malades notamment dans la gestion de leur fin de vie. Ces soins dont le médecin traitant en est le pilier, sont un besoin et un droit du malade. Pour pallier à de nombreuses difficultés que font face les médecins, une loi est créée le 14 juin 2021 autorisant la prescription en ville du midazolam, traitement de choix des sédations. L’objectif est de définir l’impact de cette loi sur la pratique des médecins généralistes en ville, dans le cadre d’une sédation dans les Hauts-de-France. Méthodes : Il s’agissait d‘une étude descriptive et quantitative réalisée à l’aide d’un questionnaire en ligne, anonymisé, adressé aux médecins généralistes libéraux des Hauts-de-France. Il a été diffusé via Internet avec un total de 135 réponses. Résultats : Sur les 135 questionnaires 100 étaient complets mais la totalité a été analysée. La moitié des médecins interrogés avait déjà pratiqué une sédation, et connaissaient cette nouvelle loi. Depuis cette dernière, la prescription en ville du midazolam reste peu fréquente avec des prescripteurs qui sollicitent souvent de l’aide à sa rédaction. Concernant ces nouvelles pratiques en ville : 92% des répondants ne prenaient pas davantage en charge de patients relevant de soins palliatifs et 63% estimaient que la loi n’a pas permis de lever un frein dans les sédations. La principale difficulté à ces soins demeure l’utilisation et la gestion des traitements spécifiques aux soins palliatifs même si l’accès à ces soins reste restreint également. Conclusion : Cette loi est un premier levier dans de nombreuses difficultés de la prise en charge de patients relevant de soins palliatifs. Elle semble avoir peu d’impact sur les pratiques en ville mais elle reste insuffisamment connue des médecins. Cette dernière législation rentre dans une volonté plus importante de santé publique qui est de garantir l’accès à ces soins à tout français.

  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Marc

AUTEUR

  • Zanga, Claire
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