Titre original :

Auto-évaluation des compétences par les médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais concernant une nouvelle classe de médicaments : les gliflozines, dans une démarche d’amélioration des pratiques

Mots-clés en français :
  • Gliflozine
  • diabète de type 2
  • insuffisance cardiaque
  • insuffisance rénale chronique
  • médecine générale

  • Maladies cardiovasculaires
  • Gliflozines
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Maladies cardiovasculaires
  • Inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM319
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Les maladies cardiovasculaires sont un problème de santé publique majeur, représentant la 2ème cause de mortalité en France. La prise en charge des patients à risque cardiovasculaire a changé dernièrement avec l’apparition des gliflozines. L’objectif principal était d’évaluer les connaissances des médecins généralistes et de leur utilisation. Les objectifs secondaires étaient de rechercher et de mettre en lumière des disparités d’accès à l’information. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative, descriptive, observationnelle, par envoi d’un questionnaire à des médecins généralistes exerçant dans le Nord et le Pas-de-Calais. Résultats : 96 questionnaires ont été inclus. 75% des médecins généralistes évaluent leur compétence dans l’usage des gliflozines comme ≥ 5/10, et 65,6% d’entre eux ont déjà introduit une gliflozine.31,3% des médecins affirment qu’au moins la moitié de leur patient atteint de diabète de type 2 est traitée par une gliflozine, 45,2% dans le cas de l’insuffisance cardiaque, et 23,7% dans le cas de l’insuffisance rénale chronique. Un lien a été démontré entre le niveau d’auto-évaluation des connaissances et le fait qu’ils soient maîtres de stage ou non (p<0,002), qu’ils reçoivent des représentants de laboratoires ou non (p<0,010)), et qu’ils participent à des formations continues (p<0,010)). Les médecins généralistes installés en zone rurale reçoivent plus de visites de représentants de laboratoire. (p<0,038) Conclusion : Les médecins généralistes installés ont une bonne connaissance des gliflozines. Le nombre de patient sous gliflozine reste insuffisant, notamment dans l’insuffisance cardiaque, nécessitant de poursuivre la formation pour encourager leur primo-prescription.

  • Directeur(s) de thèse : Ollivon-Herman, Judith

AUTEUR

  • Tryhoen, Hugo
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