Titre original :

Prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP) : évolution des habitudes des médecins généralistes prescripteurs du département du Nord depuis l'autorisation de primo-prescription (étude qualitative)

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • prévention primaire
  • prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP)
  • VIH
  • primo-prescription

  • VIH (virus)
  • Infections à VIH
  • Prophylaxie pré-exposition
  • Prévention primaire
  • Médecins généralistes
  • VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine)
  • Infections à VIH
  • Prophylaxie pré-exposition
  • Prévention primaire
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM318
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2024

Résumé en langue originale

Introduction : Environ 200 000 personnes en France vivraient avec le VIH et les découvertes de séropositivité se poursuivent. La prophylaxie pré exposition au VIH (PrEP) fait désormais partie des moyens de lutte contre le VIH. Le 1er juin 2021, sa primo-prescription devient accessible aux médecins généralistes. Ils se montrent volontaires pour être acteur de prévention en santé sexuelle mais rencontrent des difficultés à sa mise en oeuvre. L’objectif de ce travail était d’étudier l’évolution des habitudes des médecins généralistes prescripteurs de PrEP du département du Nord depuis l’autorisation de primo-prescription. Méthode : Il s’agissait d’une étude qualitative inspirée de l’analyse interprétative phénoménologique. Des entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès des médecins généralistes du département du Nord prescripteurs de PrEP. Résultats : Les médecins généralistes souhaitaient s’impliquer dans la prévention en santé sexuelle. Ils pouvaient être influencés par leur histoire personnelle, leur implication dans la communauté LGBT+ ou leur parcours professionnel. Prescrire la PrEP rentrait dans le cadre de leur mission de prévention. Ils insistaient sur la nécessité de construire une relation de confiance avec leurs patients. L’autorisation de primo-prescription a facilité l’accès à la PrEP grâce à une meilleure accessibilité des médecins généralistes. Elle a permis de laisser le choix au patient de son lieu de suivi et a poussé les médecins généralistes à se former sur la PrEP et intégrer la prévention en santé sexuelle dans leurs pratiques. Ils regrettaient cependant le manque de formation durant leurs études, l’attitude de certains confrères, le manque d’éducation sexuelle entrainant une méconnaissance du VIH en particulier chez les jeunes hétérosexuels. Les médecins généralistes appréciaient de collaborer avec les CeGIDD pour leur expertise et la mise en place d’un relais hôpital-ville. Conclusion : L’ouverture de la primo-prescription aux médecins généralistes a permis de faciliter l’accès à la PrEP pour les patients et a également conduit les médecins généralistes à s’informer et s’impliquer davantage dans la prévention en santé sexuelle. Le manque de formation, la persistance de jugements de certains médecins généralistes, la difficulté à identifier la patientèle à risque et la méconnaissance des patients sur le VIH restent des freins à la primo-prescription de la PrEP par le médecin généraliste. Il est donc nécessaire de poursuivre sa diffusion auprès des médecins comme des patients.

  • Directeur(s) de thèse : Willems, Ludovic

AUTEUR

  • Rossat, Valentine
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