Titre original :

Patients du département du Nord ayant recours à la prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP), suivis par un médecin généraliste : recueil d’opinions par étude qualitative

Mots-clés en français :
  • Prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP)
  • VIH
  • médecin généraliste

  • VIH (virus)
  • Infections à VIH
  • Prophylaxie pré-exposition
  • Relations médecin-patient
  • VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine)
  • Infections à VIH
  • Prophylaxie pré-exposition
  • Relations médecin-patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM317
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2024

Résumé en langue originale

Contexte : La prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP) fait partie de l’arsenal préventif contre le VIH. Sa primo-prescription est accessible aux médecins généralistes depuis le 1er juin 2021. Les études réalisées en 2021 montraient une ambivalence des patients concernant leur suivi par un médecin généraliste pour la PrEP. L’objectif de l’étude était d’étudier le vécu des patients du département du Nord suivis par un médecin généraliste pour la PrEP. Méthode : Il s’agissait d’une étude qualitative inspirée de l’analyse interprétative phénoménologique. Des entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès de patients sous PrEP du département du Nord suivis par un médecin généraliste. Résultats : Les patients sous PrEP avaient avec le médecin généraliste qui les suivait une relation basée sur la confiance. Être suivi par un médecin généraliste les amenait à être plus autonomes. Ils regrettaient le manque de formation de certains médecins généralistes, le manque de prévention, l’absence d’abord systématique de la sexualité. Cela les amenait à chercher un médecin généraliste plus jeune, ayant un mode de vie proche du leur et à s’affranchir du milieu médical pour la prise d’informations et débuter la PrEP. Le jugement de certains médecins généralistes vécu par les patients ou rapporté par leurs connaissances était un frein à un suivi par un médecin généraliste. Conclusion : Les patients sous PrEP étaient majoritairement satisfaits de leur suivi par un médecin généraliste. Des pistes d’amélioration ont été évoquées : l’abord systématique de la sexualité, l’homogénéisation des connaissances et un renforcement de la prévention sexuelle. Une abstention de jugement semble nécessaire afin de promouvoir la prescription de la PrEP par les médecins généralistes.

  • Directeur(s) de thèse : Willems, Ludovic

AUTEUR

  • Oberhauser, Leïla
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