Titre original :

Caractéristiques maternelles et morbidité materno-foetale associées au diabète gestationnel diagnostiqué précocement

Mots-clés en français :
  • diabète gestationnel, dépistage précoce, recommandations IADPSG, facteurs de risque, macrosomie

  • Macrosomie foetale
  • Diabète gestationnel
  • Diabète gestationnel
  • Macrosomie foetale
  • Diabète gestationnel
  • Diabète gestationnel
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M360
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Suite à l’étude HAPO qui montre un lien direct entre hyperglycémie et morbidité périnatale, l’IADPSG a proposé sur consensus de nouveaux critères diagnostiques. Reprenant ces critères, les recommandations françaises de 2010 préconisent un dépistage ciblé par une glycémie à jeun (GAJ) précoce et suivie, si normale, par une HGPO à 75g de glucose à 24-28 semaines d’aménorrhée (SA). L’objectif de cette étude est de déterminer les caractéristiques maternelles et les issues de grossesse associées à un diagnostic précoce du diabète gestationnel. Méthode : Etude menée chez des patientes dépistées sur facteurs de risque dont le suivi diabétologique et obstétrical est réalisé au CHRU de Lille de février 2011 à juillet 2013. Le diagnostic de diabète gestationnel est posé si la GAJ précoce est ≥ 0.92g/l ou si au moins une valeur est de l’HGPO est anormale (≥ 0.92g/l, ≥1.80g/l à 1 h et ≥1.53g/l à 2 h). Quatre groupes sont déterminés en fonction du terme du diagnostic pour l’analyse comparative (<15 SA, 15-23 SA, 24-28 SA et > 28 SA). Résultats : 1077 patientes sont incluses. 28.3% sont diagnostiquées avant 15 SA, 10.7% entre 15-23 SA, 45.4% entre 24-28 SA et 15.5% après 28 SA. Les patientes diagnostiquées précocement ont un indice de masse corporelle plus élevé (p<0.0001) et ont plus souvent recours à l’insuline (p<0.0001). Les taux de macrosomie sont de 14.8% (> 4000g) et de 18.1% (selon Gardosi). Entre 2011 et 2013, le taux de macrosomie se réduit à 10.4% pour le groupe 24-28 SA, significativement pour la macrosomie selon Gardosi (p=0.0336). Une baisse significative du taux de macrosomie > 4000g apparaît lorsque la prise en charge est jugée optimale (p<0.0001). Conclusion : Les patientes diagnostiquées précocement apparaissent comme plus à risque. Leurs taux de macrosomie pourraient être réduits par un délai de prise en charge plus court ainsi que par une réduction de la surcharge pondérale avant la grossesse. Une prise en charge adaptée permet de réduire la macrosomie quand le diagnostic est posé entre 24 et 28 SA.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vambergue, Anne

AUTEUR

  • Rivenq, Sophie
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