Apport de la perfusion T1 pour le bilan initial et le suivi thérapeutique des métastases cérébrales de cancer du poumon
- IRM dynamique, métastases cérébrales, cancer broncho-pulmonaire
- Métastases cérébrales
- Poumon -- Cancer
- Métastase tumorale
- IRM dynamique
- Tumeurs du poumon
- Tumeurs du cerveau
- Angiographie par résonance magnétique
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
- Identifiant : 2014LIL2M358
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 13/10/2014
Résumé en langue originale
Contexte: Le cancer du poumon est le premier pourvoyeur de métastases cérébrales, dont le pronostic reste sombre malgré l’évolution des thérapeutiques. L’IRM de perfusion T1, permettant d’étudier la néo-angiogenèse et la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, est un biomarqueur potentiel de la réponse thérapeutique. Chez des patients porteurs de métastases cérébrales de cancer pulmonaire, traités par chimiothérapie, radiothérapie ou radiochirurgie, nos objectifs étaient 1) de corréler les paramètres de perfusion T1 au type histologique du cancer primitif ; 2) d’évaluer leur valeur pronostique; 3) d’évaluer leur reproductibilité. Méthode: 37 patients porteurs de 110 métastases cérébrales, inclus prospectivement, ont bénéficié d’une IRM cérébrale lors du diagnostic initial de métastase cérébrale puis tous les 2-3 mois, pour un suivi clinique et radiologique total de 6 mois. Lors de l’IRM initiale et de l’IRM de suivi à 2-3 mois, une séquence de perfusion T1 était ajoutée aux séquences standards. Les valeurs initiales des paramètres de perfusion T1 (Ktrans, kep, ve et vp) ainsi que leurs variations à 2-3 mois (ΔKtrans, Δkep, Δve et Δvp) étaient mesurées pour chaque métastase. La réponse thérapeutique (réponse/stabilité/progression) était définie par la variation de volume de chaque métastase en IRM à 6 mois. Résultats: Le kep était plus élevé au sein des métastases de cancers bronchiques à petites cellules comparativement aux cancers bronchiques non à petites cellules (0.265[0.20;0.36] vs 0.195[0.15;0.27], p=0.002). La valeur initiale des paramètres de perfusion T1 n’était pas associée à la survie globale ou sans progression cérébrale à 6 mois. Cependant, Δve était significativement différent selon la réponse thérapeutique à 6 mois (p<0.001). Un seuil Δve<0% prédisait une réponse à 6 mois avec une sensibilité/spécificité de 91% [79;97]/ 70% [40;89]. Un seuil Δve>25% prédisait une progression à 6 mois avec une sensibilité/spécificité de 100% [51;100]/ 92% [82;97]. La reproductibilité intra-observateur et inter-observateur était excellente à moyenne mais la reproductibilité inter-logiciel était moyenne à mauvaise. Conclusion : La perfusion T1 est un biomarqueur prometteur de la réponse thérapeutique des métastases cérébrales. Une standardisation du post-traitement est cependant nécessaire pour permettre une utilisation fiable de cette technique en pratique clinique.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Delmaire, Christine
AUTEUR
- Kuchcinski, Grégory