• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2024ULILM294
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 03/10/2024

Résumé en langue originale

Le ressenti des médecins généralistes sur la pratique de l’examen gynécologique en décubitus latéral (DL) : une étude qualitative par analyse phénoménologique. Contexte : Le cancer du col de l’utérus est un enjeu de santé publique, mais sa couverture reste insuffisante en France. La pratique de l’examen gynécologique en DL, est une alternative à la position traditionnelle. Elle pourrait réduire l’inconfort des femmes parfois ressenti lors des examens pelviens en décubitus dorsal. Cependant cette technique est peu documentée et rarement utilisée en médecine générale. Objectif principal : analyser le vécu des médecins généralistes concernant l’examen gynécologique en décubitus latéral. Objectifs secondaires : améliorer la manière dont cet examen est abordé par les médecins et proposer une alternative à l’examen classique pour les femmes qui le souhaitent. Méthodologie : Cette étude est une recherche qualitative utilisant l’analyse phénoménologique interprétative. L’échantillon de médecins généralistes pratiquant de la gynécologie a été sélectionné de manière non probabiliste pour garantir l’homogénéité de la population étudiée. Quatre médecins ont été inclus. Des entretiens individuels ouverts ont permis aux participants de s’exprimer librement sur leurs expériences et ressentis, fournissant ainsi des données riches et nuancés sur leur vécu sur la pratique du DL. Résultats : L’étude révèle des perceptions variées parmi les participantes, influencées par des facteurs objectifs comme la table d’examen ou les conditions physique du médecin. D’autres éléments plus subjectifs, tels que la perception du confort des femmes et la relation de confiance, sont également déterminants. Les médecins notent que la position en DL peut offrir un meilleur confort aux femmes présentant des contraintes physiques ou psychiques, mais certains médecins ressentent une de perte de compétence liée au manque de formation technique pour ce geste. Conclusion : Cette approche apporte éclaire la pratique de l’examen gynécologique en DL, soulignant l’importance de la relation de confiance entre médecin et patient pour améliorer l’expérience de l’examen. Bien que cette position soit perçue comme une alternative viable, sa mise en oeuvre est limitée par des contraintes techniques et un manque de formation spécifique. Les résultats doivent être interprétés dans le contexte des expériences des médecins interrogés, et des recherches complémentaires pourraient approfondir l’impact de la relation de confiance sur le bien-être des médecins et la qualité des soins.