• Langue : Français
• Discipline : Médecine. ORL et Chirurgie cervico-faciale
• Identifiant : 2024ULILM299
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 04/10/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Chaque année, le nombre de nouveaux cas de cancers laryngés en France est estimé à 2753 chez les hommes et 407 chez les femmes. Le bilan pré-thérapeutique, basé sur l’endoscopie et l’imagerie, est primordial afin de proposer au patient le traitement le plus adapté. La littérature s’accorde pour dire que le scanner à double énergie présente un intérêt majeur dans l’évaluation diagnostique et topographique des cancers ORL. L’objectif principal de cette étude est de comparer l’interprétation scanographique avec séquences spectrales par rapport à l’interprétation scanographique conventionnelle seule dans l’évaluation de l’extension loco-régionale des carcinomes épidermoïdes pharyngolaryngés. Matériels et Méthodes : Au cours de cette étude, chacun des 16 ORL participant a étudié les scanners de dix patients présentant un carcinome épidermoïde laryngé, afin d’évaluer leur extension loco-régionale. Cette étude était divisée en deux temps : dans un premier temps, la lecture des scanners conventionnels pour chacun des dix patients puis dans un second temps, la lecture des scanners conventionnels avec séquences spectrales à basse énergie pour chacun des dix mêmes patients. Chaque lecture s’accompagnait du remplissage d’un questionnaire dédié qui avait pour but d’analyser précisément l’extension locale, cartilagineuse et ganglionnaire du cancer laryngé. Résultats : La note totale moyenne obtenue était de 18,7 ± 2,5 sur 24 pour l’analyse scanographique conventionnelle et de 18,8 ± 2,6 sur 24 pour l’analyse scanographique avec séquences spectrales. Les résultats d’interprétation obtenus entre les deux types de scanners ne différaient pas de manière significative (p value = 0,48). Cependant, la taille de l’effet était de 0,15 ce qui signifie que les notes recueillies dans l’analyse scanographique avec séquences spectrales ont tendance à être plus élevées que celles recueillies dans l’analyse scanographique conventionnelle seule. Conclusion : Notre étude concernant l’apport des séquences spectrales dans l’interprétation scanographique des carcinomes épidermoïdes pharyngolaryngés n’a pas mis en évidence de différence significative comparativement à l’analyse scanographique conventionnelle seule.