• Langue : Français
• Discipline : Médecine d'urgence
• Identifiant : 2024ULILM281
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 02/10/2024

Résumé en langue originale

Contexte : De nombreux patients gériatrique se présentent chaque année aux urgences. Les conséquences à long termes sont nombreuses pour ces patients. Avec le développement de la l‘orthogériatrie la prise en charge postopératoire de ces patients s’est grandement améliorée et a amélioré leur devenir. Il reste malgré tous des facteurs de décompensation. L’objectif de cette étude est de faire un état des lieux de la prise en charge antalgique aux urgences et d’étudier son impact sur les décompensations en post opératoire Matériel et Méthodes : étude observationnelle rétrospective, qualitative, monocentrique impliquant la personne humaine. Elle concerne l’année 2023 du 1er janvier au 31 décembre. La population étudiée est les patients de plus de 75 ans se présentant aux urgences du CHRU de Lille pour une fracture du col. Résultats : La population de l’étude comprend 75 patients. 42.7% des patients reçoivent leur premier antalgique dans les deux heures de leur arrivée aux urgences, 21.3% entre 2 et 4 heures et 36% au-delà de 4h. Seulement 52% des patients ont reçu une antalgie adaptée à leur douleur et à leur âge. Donc un grand nombre de patients restent douloureux. Les analyses statistiques, réalisées afin de recherche un lien entre le délai antalgique et d’éventuelles évènements médicaux indésirables en hospitalisation et en SSR, sont non significatives avec et sans ajustements Conclusion : La prise en charge antalgiques aux urgences des patients de plus de 75 ans venant pour une fracture du col n’est pas optimale. Chez près de la moitié de la population l’antalgie n’est pas adaptée. Concernant l’apparition d’évènement médicaux indésirables en hospitalisation, on ne peut pas conclure à un impact de cette prise en charge sur les décompensations futures. La mise en place d’un protocole antalgique adaptée au sujet âgé pourrait permettre une diminution du risque de décompensation médicale gériatrique.