Titre original :

Pompe sous cutanée d'insuline ou multi-injections au cours de la grossesse diabétique de type 1 : résultats maternels et foetaux

Mots-clés en français :
  • Pompe
  • multi-injection
  • grossesse
  • diabète de type 1
  • complications obstétricales
  • complication néonatales

  • Diabète insulinodépendant
  • Insuline -- Administration (pharmacologie)
  • Pompes à insuline
  • Complications de la grossesse
  • Diabète de type 1
  • Insuline
  • Pompes à insuline
  • Complications de la grossesse
  • Langue : Français, Anglais
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2024ULILM279
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/10/2024

Résumé en langue originale

CONTEXTE ET OBJECTIFS : Pendant la grossesse de la femme diabétique de type 1, les deux modes d'administration d’insuline (multi-injections et les pompes à insuline sous cutanées (2)) sont préconisés au même plan par l’ADA 2024. Or la pompe n’a pas encore fait la preuve de sa supériorité dans la prévention des complications materno-foetale chez la patiente DT1 comme en témoigne des études récentes retrouvant une prévalence plus élevée de LGA et prématurité chez les patientes traitées par pompe. Le but de cette étude est donc de comparer l'efficacité des deux méthodes de traitement, pompe à insuline et multi-injection, en terme de réduction des complications chez les femmes enceintes diabétiques de type 1. MÉTHODE : étude rétrospective, observationnelle incluant 834 patientes DT1 ayant accouché au CHU de Lille entre 1997 et 2023. Les données cliniques (caractéristiques pré gestationnelles, les différentes complications maternelles et foetales) ont été comparées en fonction de leur groupe de traitements. RESULTATS : Caractéristiques maternelles : Les utilisatrices de SCIII étaient plus âgées (30.0 ans ± 4.8 vs 28.6 ans ± 5.1 p <0.001), avaient un diabète plus ancien (16.6 ans ± 7.5 vs 12.2 ans ± 7.9 p <0.001), un IMC plus élevé et davantage de complications liées au diabète (173 (34.0%) vs 71(22.1%) p<0.001. Contrôle glycémique : L’HbA1c était significativement plus basse dans le groupe SCII au 1er trimestre (6.8 ± 0.9 % vs 7.0 ± 1.2 % p=0.049) mais similaire par la suite. Résultats maternels : Aucune différence significative n’a été observée entre les deux groupes en termes de césarienne (262 (51.5%) vs (146 (45.3%), de pré-éclampsie (60(11.9%)vs. 30 (9.4%)p= 0.25), d’aggravation d’hypertension chronique (87(17.2%) vs. 43(13.4%) p=0.15), de néphropathie (114(22.5%) vs 75 (23.4%). p=0.75) ou de rétinopathie ((118(23.3%) vs. 74(23.1%) p=0.93),de prise de poids gestationnelle (13.8 kg +/- 5.4 kg vs 14.5 kg +/- 5.3 kg p= 0.082). Résultats néonataux : La SCII a été associée à un poids de naissance plus élevé (3250-3980) g vs 3500(3103-3900) g p=0.011) mais aucune différence significative n’a été mis en évidence pour les LGA (269(54.7%) vs (124(54.5%) p=0.25), la macrosomie (124 (24.5%) vs 61(19.1%) p=0.070), la prématurité ( 61(12%) vs. 45(14%)p=0.41)), la détresse respiratoire (45 (9.1%)vs. 27 (8.6%) p=0.82) et l’hypoglycémie néonatale ( 230 (46.4%) vs. 153 (48.4%) p=0.57). Les analyses multivariées n'ont pas révélé d'association significative entre le mode de traitement (SCII vs MDI) et les complications foeto-maternelles, même après ajustement pour divers facteurs de confusion reconnu dans la littérature (durée du diabète, l'IMC et les antécédents de complications) CONCLUSION : Les traitements par SCIII et MDI ont montré des résultats de complications maternelles et néonatales similaires malgré des caractéristiques maternelles différentes en période pré gestationnelle.

  • Directeur(s) de thèse : Vambergue Libbrecht, Anne

AUTEUR

  • Birota, Ameline
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