Titre original :

Prévalence à 12 mois, évolution et facteurs prédictifs des déficits hypophysaires après hémorragie méningée anévrysmale ou idiopathique

Mots-clés en français :
  • Hypophyse, hypopituitarisme, hémorragies méningées, prévalence, facteurs prédictifs, cinétique

  • Hémorragie cérébrale
  • Hypopituitarisme
  • Hémorragie meningée
  • Hypopituitarisme
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2014LIL2M351
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte: Les hémorragies méningées constituent une pathologie grave, responsable d'un taux de mortalité à la phase aiguë proche de 40%, d'une altération de la qualité de vie et d'une augmentation de la mortalité cardiovasculaire à long terme. Elles constituent une cause rare mais potentiellement sous-estimée d'insuffisance hypophysaire. Les études menées au cours des dernières années sur les déficits hypophysaires post hémorragie méningée utilisent des critères diagnostiques divers et il en résulte des prévalences très variables (entre 0 et 50%). Cependant l'hypopituitarisme est responsable également d'une augmentation de la mortalité globale et cardio-vascuiaire, et d'une altération de la qualité de vie. Il est donc important de diagnostiquer et de traiter ces déficits, chez ces patients déjà fragilisés. Méthode: étude prospective, menée sur une cohorte de patients traités de 18 à 70 ans au CHRU de Lille pour hémorragie méningée anévrysmale ou idiopathique, entre 2009 et 2012. Objectif principal : évaluation de la prévalence des déficits hypophysaires à 12 mois de l'hémorragie méningée. Objectifs secondaires : évaluation de la prévalence des déficits axe par axe, de la cinétique des déficits à 3 et12 mois de l'hémorragie et mise en évidence de facteurs prédictifs cliniques ou radiologiques de déficit. Résultats: 110 patients ont bénéficié d'explorations dynamiques hypophysaires à 12 mois de l'hémorragie. La prévalence des déficits hypophysaires est de 36 4%( 40 patients) dont 35.5% de déficits isolés. Par ordre de fréquence, les déficits somatotropes, thyréotropes, corticotropes, gonadotropes et lactotropes représentent respectivement 18.5%, 13.9%, 3.9%, 1.9% et 0.9% des sujets. Il existe entre 3 et 12 mois une tendance à la régression des déficits, et une diminution du nombre de déficits multiples. Nous mettons en évidence une association entre la présence de déficits et la localisation antérieure de l'anévrysme (p=0.04), le caractère idiopathique de l'hémorragie (p=0.025), et le sexe masculin (0.03), mais pas d'association avec la gravité ni les complications de l'hémorragie. Conclusion : Les déficits hypophysaires post hémorragies méningées sont une réalité mais ils sont souvent partiels et leur recherche systématique est discutable, en particulier pour le déficit somatotrope, dont le diagnostic ne conduit que rarement à un traitement substitutif Une prise en charge en consultation d'endocrinologie semble être à privilégier.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cortet-Rudelli, Christine

AUTEUR

  • Trinel, Clémentine
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