Titre original :

Comment évaluer le conseil d'activité physique ? L'exemple du patient à risque cardio-vasculaire : une revue de littérature

Mots-clés en français :
  • Activité physique, conseil, risque cardiovasculaire, sédentarité, évaluation, revue de littérature, médecine générale

  • Appareil cardiovasculaire -- Maladies
  • Appareil cardiovasculaire -- Maladies
  • Exercices physiques
  • Promotion de la santé
  • Maladies cardiovasculaires
  • Exercice physique
  • Activité motrice
  • Conseil directif
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M349
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : Le manque d’activité physique (AP) régulière en France est en constante croissance et constitue un problème majeur de santé publique. Ce comportement de santé peut être modifiable avec l’établissement de stratégies de promotion à l’AP comme peuvent l’être les conseils délivrés par les médecins. L’évaluation de leur efficacité est un temps important mais la multiplication d’outils disponibles rend celle-ci plus difficile. Méthode : Une revue de littérature réalisée par deux investigateurs indépendants sur la base de trois banques de données PubMed, Google Scholar et Cochrane Library a été menée de juillet à novembre 2013. L’objectif principal était de répertorier l’ensemble des méthodes d’évaluation des conseils d’AP, chez le patient à risque cardio-vasculaire, grâce à l’élaboration d’une grille de sélection et d’une grille composite adaptée des grilles de Jadad et de Newcastle-Ottawa. Résultats : Au total, 1914 articles ont été sélectionnés mais seulement 32 articles portants sur les conseils simples ont été inclus. Les populations étudiées étaient sédentaires pour la plupart, présentant un ou plusieurs facteurs de risque cardio-vasculaire. Vingt-trois études utilisaient les questionnaires comme outil d’évaluation. Parmi celles-ci, 19 s’en servaient pour évaluer l’activité physique en tant que critère principal. Si l’utilisation des questionnaires était fréquente car d’utilisation simple, les résultats concernant l’AP pouvaient varier d’une étude à l’autre. Les mesures anthropométriques constituaient le second outil le plus utilisé avec en premier lieu la pression artérielle, le poids, le tour de taille et enfin l’indice de masse corporelle. Les mesures biologiques moins fréquemment utilisées dans cette sélection étaient tout de même privilégiées lorsqu’il s’agissait de patients dyslipidémiques (statut lipidique) ou diabétiques (glycémie, hémoglobine glyquée). Les moins utilisés étaient les calculs de dépenses d’énergie, l’accéléromètre ainsi que le calcul du score de Framingham. Enfin, il faut souligner qu’une seule étude choisissait le podomètre dans un but spécifique d’augmenter l’AP, alors que les autres l’utilisaient pour favoriser l’adhésion du patient. Conclusion : Plusieurs outils de mesure ont été identifiés dans cette revue de littérature. Pour leur utilisation en pratique courante, et en médecine générale, une hiérarchisation semble nécessaire en tenant compte de leur pertinence, et de leur faisabilité.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Stalnikiewicz, Bertrand

AUTEUR

  • Rolland, Caroline
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