Titre original :

Prise en charge loco-régionale de clôture à but curatif après chimiothérapie première dans les cancers des VADS très localement avancés

Mots-clés en français :
  • Carcinome épidermoïde des voies aérodigestives
  • radiothérapie de clôture
  • chimiothérapie palliative

  • Carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou
  • Carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou
  • Survie (médecine)
  • Récidive (médecine)
  • Soins palliatifs
  • Carcinome épidermoïde de la tête et du cou
  • Carcinome épidermoïde de la tête et du cou
  • Survie sans rechute
  • Récidive
  • Soins palliatifs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2024ULILM265
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/09/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Le traitement curatif par radio-chimiothérapie ou chirurgie est un standard pour les patients atteints d’un carcinome épidermoïde des voies aérodigestives supérieures localement avancé. Cependant, du fait des comorbidités du patient ou de l’étendue de la tumeur, un traitement curatif n'est parfois pas envisageable. On propose alors un traitement systémique de première ligne. Il n’existe à ce jour aucune recommandation quant à la prise en charge locale des patients présentant une réponse objective au traitement palliatif. Objectif : Décrire la survie sans progression et la survie globale de patients atteints de carcinome épidermoïde localement avancé, non éligibles à un traitement curatif, ayant répondu à un traitement systémique de première ligne et ayant reçu un traitement de clôture par radiothérapie normo-fractionnée avec ou sans traitement d'entretien. Méthode : Nous avons mené une étude descriptive, rétrospective et multicentrique. Nous avons inclus des patients majeurs, atteints de carcinomes épidermoïdes des VADS qui ont répondu à une chimiothérapie de première ligne et ont reçu une radiothérapie normo-fractionnée de clôture d’au moins 60 Grays. Les patients atteints d'une maladie métastatique ont été exclus de l'étude. Nous avons étudié la survie sans progression la survie globale de ces patients ainsi que le mode de récidive. Les caractéristiques des patients et les toxicités ont été évaluées. Une analyse de facteurs pronostiques a également été réalisé. Résultats : Soixante-trois patients issus de 4 centres français (Centre Oscar Lambret, Centre Hospitalier de Boulognesur- Mer, Centre François Baclesse et Centre Paul Strauss) ont été inclus dans cette étude entre janvier 2016 et décembre 2023. Le suivi médian était de 33.5 mois (4.5 – 82.4 mois). La médiane de survie sans progression (SSP) était de 23.3 mois (9.6 - NA). La médiane de survie globale (SG) était de 56.1 mois (27.5 - NA). Le taux de survie globale à deux ans était de 68.9 % (IC 95 % : 55.1-79.2). Quarante-deux patients (67,7%) ont présenté au moins une toxicité aiguë de radiothérapie de grade 3, tandis que 5 patients (10,5%) ont présenté au moins une toxicité tardive de la radiothérapie de grade 3. Un décès lié au traitement a été documenté. Conclusion : Les résultats suggèrent qu'une approche localisée avec radiothérapie normo-fractionnée pourrait représenter une option thérapeutique intéressante pour les patients ayant obtenu un contrôle ou une réponse objective à une thérapie systémique initiale, mais qui étaient initialement inéligibles à un traitement curatif. Une étude de plus grande envergure, incluant un groupe contrôle, pourrait fournir des informations supplémentaires sur l'efficacité de cette stratégie thérapeutique.

  • Directeur(s) de thèse : Liem, Xavier

AUTEUR

  • Pronnier, Agathe
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