État des lieux des traitements correcteurs anticholinergiques prescrits aux patients atteints de schizophrénie au sein des Centres médico-psychologiques des secteurs 28G01, G02, G03 et G06
- Correcteur anticholinergique ; schizophrénie ; syndromes extrapyramidaux ; effets indésirables ; ambulatoire
- Langue : Français
- Identifiant : ULIL_SMIA_2024_018
- Faculté/Ecole : Santé
- Date de soutenance : 01/07/2024
- Type de mémoire : Mémoire de Master
- Discipline : Psychiatrie et santé mentale (IPA)
Résumé
L'utilisation de traitements correcteurs anticholinergiques pour traiter les syndromes extrapyramidaux est courante chez les patients atteints de schizophrénie. Mais elle n'est pas sans risques et doit être fréquemment questionnée. Il est important de définir précisément leur utilisation et de les réévaluer régulièrement pour optimiser les bénéfices et limiter les risques. Les hypothèses d’une sur-prescription de ces médicaments et d’un manque de connaissances des professionnels émanent d’une expérience de dix ans en tant qu’infirmier en intra-hospitalier. Pour répondre à ces hypothèses, une étude quantitative a été nécessaire, avec une analyse rétrospective de trois années de prescriptions en CMP, étayée par l’envoi de questionnaire auprès de médecins et d’infirmières. Les résultats ont été éloquents avec, pour la première partie d’étude, la présence de traitements correcteurs anticholinergiques dans 60,25% des dossiers. Et un état des connaissances jugé insuffisant via l’analyse des questionnaires. Il convient donc de faire un rappel sur les recommandations de prescription et d’aller au-devant des équipes en s’engageant dans leur formation continue. L’ensemble de ces facteurs permettra d’améliorer la qualité des soins et la qualité de vie des usagers.
Résumé traduit
The use of anticholinergic corrective treatments to treat extrapyramidal syndromes is common in patients with schizophrenia. However, it is not without risks and must be frequently questioned. It is important to define their use precisely and to re-evaluate them regularly in order to optimise the benefits and limit the risks. The hypotheses of over-prescribing of these drugs and a lack of knowledge on the part of professionals stem from ten years' experience as an inpatient nurse. To answer these hypotheses, a quantitative study was necessary, with a retrospective analysis of three years of prescriptions in CMPs, supported by questionnaires sent to doctors and nurses. The results speak for themselves: in the first part of the study, anticholinergic corrective treatments were found in 60.25% of cases. Analysis of the questionnaires also revealed that knowledge of the subject was insufficient. It is therefore important to remind the recommendations for prescribing anticholinergic drugs, and to reach out to teams through ongoing training. Taken together, these factors will improve the quality of care and quality of life for patients.
AUTEUR
- Dheilly, Allan