Titre original :

Conjoint de généraliste : un choix si évident de médecin traitant ?

Mots-clés en français :
  • Généralistes
  • conjoints
  • relations entre professionnels de santé et patients

  • Médecins généralistes
  • Médecins traitants
  • Relations médecin-patient
  • Conjoints
  • Médecins généralistes
  • Relations médecin-patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM256
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/09/2024

Résumé en langue originale

Contexte : les conjoints de médecins traitants semblent épargnés par les problématiques actuelles liées à l’accès difficile aux soins primaires. Ils auraient un accès rapide et simple à un avis médical, aux prescriptions et aux soins qui en découlent. Ce suivi fait par leur conjoint a-t-il des contraintes, des limites ? En sont-ils satisfaits ? C’est ce que cette thèse cherche à mettre en évidence. Méthode : étude qualitative regroupant à partir d’entretiens individuels semi-dirigés, analysés avec la méthode interprétative phénoménologique. Les conjoints ont été recrutés par l’intermédiaire de leur médecin généraliste dans les Hauts-de-France. Une triangulation des données a été effectuée. Le recrutement s’est arrêté une fois suffisance des données acquises. Étaient exclus les conjoints médecins. Résultats : huit entretiens ont été réalisés. Trois principales contraintes ont émergé de l’analyse. Une proximité néfaste avec le soignant, avec un affect qui altère la prise en charge, des conditions d’examens non idéales. Une confiance excessive, presque aveugle, associée à une forme de contemplation, entraîne une prise en charge paternaliste. La dernière limite est la frontière de l’intimité avec le respect de la séduction et du « jardin secret ». Les conjoints interrogés s’accommodaient en toute lucidité de ces contraintes, car la satisfaction et les facilités procurées dépassaient leurs attentes. Conclusion : les conjoints se satisfont mais ne banalisent pas les difficultés imputables à la proximité du médecin. Les bénéfices et les agréments surpassent à leurs yeux tout désavantage. La relation de soins peut néanmoins s’arrêter s’il y a mésentente, rupture du couple ou de la confiance accordée. Ce contrat de soin, presque tacite, n’est pas irrévocable.

  • Directeur(s) de thèse : Deleplanque, Denis

AUTEUR

  • Baudoux, Stéphane
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