Titre original :

Déclaration des effets indésirables médicamenteux chez les médecins généralistes : pour quoi ?

Mots-clés en français :
  • Médecine générale, pharmacovigilance, effets indésirables médicamenteux, formation, déclaration

  • Médicaments -- Effets secondaires
  • Pharmacovigilance
  • Médecins généralistes
  • Préparations pharmaceutiques
  • Pharmacovigilance
  • Surveillance pharmacologique
  • Surveillance post-commercialisation des produits de santé
  • Systèmes de signalement des effets secondaires des médicaments
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M343
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La sous-déclaration des effets indésirables médicamenteux est un problème important en pharmacovigilance et de nombreuses études sur le sujet montre une faible participation des médecins généralistes. Méthode : Dix-huit médecins généralistes ont, pendant 1mois, relevé tous les effets indésirables médicamenteux qu’ils observaient dans leur pratique. Ils avaient tous reçu en amont une formation pratique sur le sujet. A la fin de l’étude, un questionnaire de retour d’expérience leur a été soumis. Pour l’analyse des résultats, nous avons utilisé une méthode statistique descriptive, avec pour chaque variable qualitative, un calcul de l’effectif et de la fréquence de chaque modalité que peut prendre la variable étudiée et pour chaque variable quantitative, le calcul de la moyenne et de l’écart-type. Résultats : Sept médecins avaient déjà reçu une formation sur la pharmacovigilance avant l’expérience, seuls 4 estimaient celle-ci suffisante. La moitié des médecins avaient fait une déclaration de pharmacovigilance auparavant. Durant l’étude, 242 effets indésirables ont été rapportés, mais seulement 2 EIM ont été déclarés au CRPV de Lille. Les médicaments les plus fréquemment incriminés étaient les antibiotiques (16,6%) et les EIM les plus relevés étaient des troubles gastro-intestinaux (37,1%). Dix-huit EIM identifiés par les médecins auraient du être déclarés : 6 effets médicalement significatifs, 11 non connus et non graves et 1 cas grave. La formation axée sur l’aspect pratique a été bien accueillie. Plusieurs pistes d’amélioration sont ressorties de notre étude comme la formation, la déclaration simplifiée, utiliser des voies non papier, agir auprès de l’industrie et améliorer les rapports entre médecins et le CRPV. Conclusion : Les médecins généralistes observent très majoritairement des effets indésirables connus et non graves. Leur formation devrait se concentrer sur l’aspect pratique de la déclaration et sur l’intérêt de déclarer les cas non connus non graves et médicalement significatifs.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Bardoux, Alain

AUTEUR

  • Bulcourt, Ludovic
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre