Titre original :

Les freins à l’installation en soins primaires : étude menée chez les médecins généralistes ayant choisi la voie hospitalière sur les cinq dernières années à l’issue de leur formation à la faculté de médecine de Lille

Mots-clés en français :
  • Freins à l’installation
  • soins primaires
  • médecine générale
  • exercice hospitalier

  • Soins de santé primaires
  • Pratique médicale
  • Médecine générale
  • Orientation professionnelle
  • Choix (psychologie)
  • Soins de santé primaires
  • Médecine générale
  • Orientation professionnelle
  • Comportement de choix
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM243
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/09/2024

Résumé en langue originale

Introduction : On assiste depuis quelques années à un recul du nombre d’installation en soins primaires. Les études réalisées jusqu’alors sur les freins à l’installation des médecins généralistes ont été menées sur des praticiens en activité libérale installés ou non. L’objectif principal de cette étude était d’identifier précisément les freins à une installation en soins primaires chez les médecins exerçant une activité hospitalière exclusive. L’objectif secondaire était de comprendre les déterminants intervenant dans le processus décisionnel du choix du mode d’exercice. Méthode : Une étude qualitative a été menée, inspirée de la phénoménologie interprétative. Des entretiens ouverts ont été réalisés chez des praticiens exerçant une activité hospitalière exclusive et ayant validé leur DES de Médecine Générale entre 2018 et 2023 à la Faculté de Médecine de Lille. Résultats : Après analyse des neufs entretiens réalisés dans le cadre de cette étude, les freins à l’installation en soins de premier recours identifiés étaient majoritairement en lien avec les conditions d’exercice et faisaient émerger le concept de « peur de l’inconnu » sous tendu par un exercice ambulatoire non sécuritaire et difficilement maitrisable. Les influences extra professionnelles en lien avec la dimension affective jouaient également un rôle important. Différents mécanismes d’information et de réassurance pouvaient être mobilisés pour influencer la balance décisionnelle menant au choix du type d’exercice et pour inciter une installation en soins de premier recours. Discussion : Cette étude était innovante de par sa population d’intérêt. Elle a permis de retrouver une certaine cohérence en termes de résultats avec les études réalisées chez les médecins généralistes exerçant en milieu ambulatoire installés ou non, tout en révélant des craintes spécifiques indirectement rapportées par les motivations d’un exercice hospitalier. Le vécu expérientiel des participants à l’étude a subjectivement orienté leur choix et leur pratique actuelle. Une conceptualisation par l’intermédiaire d’un modèle explicatif schématique a été proposé pour illustrer le processus décisionnel amenant au choix du type d’exercice, tenant compte des freins à l’installation identifiés. Les résultats ouvrent des perspectives en termes de pratique incitant à l’information et à la réassurance dans une démarche dynamique de développement coordonné et maitrisé de l’exercice ambulatoire de la médecine.

  • Directeur(s) de thèse : Deceuninck, Thibaut

AUTEUR

  • Candelier, Rémi
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