Titre original :

Evaluation de la prise en charge des infections à clostridium difficile traitées par fidaxomicine dans la vraie vie : étude de cohorte observationnelle de patients hospitalisés au Centre Hospitalier Régional et Universitaire de Lille

Mots-clés en français :
  • Infection à clostridium difficile, fidaxomicine, guérison soutenue, récidive

  • Infections à Clostridium difficile
  • Antibiotiques
  • Infections à Clostridium difficile
  • Guérison
  • Clostridium difficile
  • Infections à Clostridium
  • Antibactériens
  • Récidive
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M340
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/10/2014

Résumé en langue originale

Contexte : 2 essais contrôlés randomisés ont montré la non-infériorité de la fidaxomicine par rapport à la vancomycine dans le traitement des infections à Clostridium difficile (ICD) ainsi qu’une diminution significative du nombre de récidives à 28 jours. Néanmoins, les critères d’inclusion retenus dans ces études rendent difficile l’extrapolation des résultats à la population prise en charge dans notre pratique clinique quotidienne. Objectif : Le but de ce travail est d’évaluer la réponse thérapeutique des patients traités par fidaxomicine pour une ICD dans la vraie vie. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une cohorte observationnelle prospective mono-centrique incluant tous les patients consécutifs traités par fidaxomicine pour une ICD au CHRU de Lille. On évaluait la guérison clinique à l’issue du traitement ainsi que la récidive et la guérison soutenue à 10 semaines (S10). Une analyse en sous-groupe était réalisée ainsi qu’une évaluation de nos patients selon les critères d’inclusion des essais princeps (« cohorte théorique »). Résultats : 36 patients ont été inclus de septembre 2013 à mars 2014. 64% des patients présentaient une forme grave ou compliquée, 50% avaient au moins un antécédent d’ICD et 53% recevaient une antibiothérapie concomitante. 83% présentaient une guérison clinique en fin de traitement, 27% une récidive (17% à 4 semaines) et 50% une guérison soutenue à S10. L’analyse en sous-groupe montrait une guérison clinique significativement moindre pour les formes compliquées par rapport aux formes non graves (63% vs 100%, p=0.042). On ne mettait pas en évidence de différence significative dans les autres sous-groupes. L’analyse de la cohorte selon les critères des essais princeps retrouvait un taux de guérison clinique de 92% et un taux de récidive de 14% à 4 semaines (22% à S10). Conclusion : L’évaluation de la fidaxomicine dans la vraie vie retrouve un taux de guérison clinique et soutenue moindre et un taux de récidive supérieur à ceux des études princeps. Ces discordances s’expliquent par les différences entre les populations à l’inclusion (formes plus graves d’ICD, plus de facteurs de risques de récidive) et par la différence de durée du suivi. Ces résultats nécessitent d’être confirmés afin de définir la place de la fidaxomicine dans le traitement des ICD chez ces patients et de hiérarchiser sa prescription.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pichenot, Marie

AUTEUR

  • Héquette-Ruz, Rozenn
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