• Langue : Français
• Discipline : Chirurgie dentaire
• Identifiant : 2024ULILC057
• Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
• Date de soutenance : 25/06/2024

Résumé en langue originale

En France, la prévalence du virus Herpès simplex 1 est estimée entre 60% et 70% et celle du virus Herpès simplex 2 entre 15% et 17%. Les manifestations cliniques des infections par HSV sont dans la plupart des cas banales, mais des formes graves ou disséminées sont également observées. Les formes cutanéomuqueuses orofaciales sont les plus fréquentes. Il s’agit de la gingivostomatite aiguë, caractéristique de la primo-infection chez l’enfant, et l’herpès labial caractéristique d’une infection récurrente. Des formes atypiques de récurrence ont également été décrites au niveau buccal après des soins dentaires. Des formes atypiques extra-orales, telles que l’herpès oculaire et l’herpès digital, existent aussi et peuvent toucher le chirurgien-dentiste et son équipe. Actuellement, la thérapie antivirale est la stratégie de choix dans la gestion des infections herpétiques mais elle n’est pas systématique et fait suite à l’évaluation clinique. Un traitement suspensif est possible en cas de récurrences fréquentes et chez des patients ayant déjà eu une récurrence herpétique après des soins dentaires. Les infections par HSV sont réputées très contagieuses. La transmission de ces virus se fait par contact étroit avec un sujet excrétant du virus. En présence de lésions au niveau de la muqueuse orale ou périorale, et considérant l’excrétion virale dans la salive, le chirurgien-dentiste est donc particulièrement exposé. Le report des soins chez un patient porteur de lésions herpétiques orofaciales ou la limitation de ceux-ci aux soins urgents peuvent donc être suggérés. En cas de soins, le respect des précautions standard est essentiel. Les précautions complémentaires « contact » peuvent également être recommandées pour les actes souillants.