Titre original :

Modalités du drainage biliaire de l’ictère obstructif des tumeurs du bas de la voie biliaire principale à l’ère de l’écho-endoscopie thérapeutique

Mots-clés en français :
  • Endoscopie
  • écho-endoscopie
  • drainage biliaire
  • AXIOS

  • Maladies des voies biliaires
  • Drainage biliaire préopératoire
  • Endoscopie
  • Ictère par obstruction
  • Tumeurs des voies biliaires
  • Drainage
  • Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique
  • Ictère
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2024ULILM184
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/06/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Le drainage biliaire endoscopique par CPRE des tumeurs du bas de la voie biliaire principale est la technique de référence actuelle. En cas d’échec, le drainage radiologique représentait jusqu’alors la seule alternative possible en deuxième intention. L’émergence de l’écho-endoscopie thérapeutique avec possibilité de drainage extra-anatomique par prothèse AXIOSTM apparait prometteur comme drainage de seconde intention. Méthodes : Étude observationnelle, rétrospective, incluant tous les patients atteint d’une tumeur du bas de la voie biliaire principale, ayant eu un drainage biliaire par voie endoscopique (CPRE ou échoendoscopie) ou radiologique entre les années 2015 et 2022. Objectifs : Évaluer le taux de recours au drainage endoscopique ou radiologique en seconde intention en cas d’échec de CPRE avant et après l’utilisation de l’AXIOSTM, le taux de succès technique et clinique de chaque procédure et leur taux de complication. Résultats : Quatre cent treize patients ayant bénéficié d’un drainage biliaire ont été inclus dans notre étude. Parmi ceux-ci, 75 ont nécessité un drainage de seconde intention (18,1%). On observe une augmentation du nombre de drainage endoscopique de seconde intention entre la première période 2015- 2018 (n = 4/29, 13,79%) et la deuxième période 2019-2022 (n = 31/46, dont 28 EE, 67,3%), concomitant d’une diminution des drainages radiologiques (p < 0,01). Le drainage écho-endoscopique présente un taux de succès technique de 97%, supérieur à celui de la CPRE (p < 0,01), et un taux de succès clinique de 86%, équivalent à celui de la CPRE (p = 0,06). Le taux de complication post-procédure était similaire entre les deux techniques endoscopiques. Le taux de complication post-procédure était respectivement de 16,92% (56/331) en cas de CPRE, de 20,63% post-EE (13/63) et de 63,64% (7/11) en cas de drainage radiologique (p < 0,01). Le taux de survie à 1 an en cas de drainage de seconde intention et de 45,7% dans le groupe endoscopique (n = 35), contre 17,9% dans le groupe radiologique (n = 45) (p < 0,005). Conclusion : Les modalités de drainage biliaire de seconde intention ont évolués avec l’écho-endoscopie thérapeutique, avec un taux de succès technique et clinique similaire voir supérieur à la CPRE. Cette technique devrait à terme s’imposer comme technique de drainage de première intention. Le drainage par voie radiologique doit rester exceptionnel en raison de son impact sur la survie des patients et ses complications fréquentes.

  • Directeur(s) de thèse : Gérard, Romain

AUTEUR

  • Dhot, Mathieu
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