Titre original :

Immaturité ovocytaire : analyse de 3848 tentatives de FIV ICSI au Centre Hospitalier Universitaire de Lille

Mots-clés en français :
  • Immaturité ovocytaire
  • FIV-ICSI
  • gonadotrophines
  • protocole
  • grossesse

  • Stérilité
  • Fécondation in vitro
  • Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes
  • Ovocytes
  • Gonadotrophines
  • Infertilité
  • Fécondation in vitro
  • Injections intracytoplasmiques de spermatozoïdes
  • Ovocytes
  • Gonadotrophines
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Génétique Médicale
  • Identifiant : 2024ULILM210
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/09/2024

Résumé en langue originale

Introduction : Lors d’une tentative de FIV-ICSI, seuls les ovocytes matures sont injectés. Les ovocytes immatures représenteraient entre 15 et 20 % du nombre total d’ovocytes récupérés. Comprendre les mécanismes sous-jacents de l’immaturité ovocytaire est donc essentiel pour optimiser les taux de réussite en FIV-ICSI. L’objectif de notre étude était de rechercher des facteurs pouvant potentiellement influencer l’immaturité ovocytaire et également étudier si cette immaturité ovocytaire pouvait influencer les résultats d’une tentative issus des ovocytes matures de la même cohorte. Méthode : Étude rétrospective, monocentrique incluant les couples ayant bénéficié d’une ou plusieurs tentatives de FIV-ICSI entre janvier 2013 et mars 2022 au CHU de Lille : 3848 tentatives ont été analysées. Les données concernant la patiente, la stimulation, les ovocytes et les embryons obtenus ainsi que les résultats après le transfert d’embryon frais ont été recueillies. Nous avons recherché une association significative entre différents facteurs liés à la patiente ainsi que la stimulation et le taux d’ovocytes immatures (OI) puis entre le taux d’OI et les résultats de la tentative. Enfin nous avons regardé si un taux élevé d’OI > 20 % influençait les résultats après transfert d’embryon frais. Résultats : Nous avons retrouvé une association significative entre plusieurs facteurs liés à la stimulation et le taux d’OI : le taux d’OI augmentait avec la dose totale de gonadotrophines (p < 0,0001), l’utilisation d’un protocole antagoniste réduisait significativement le taux d’OI (p = 0,0002), ainsi qu’un déclenchement par agoniste de la GnRH plutôt que par hCG (p = 0,0026), enfin le taux d’OI était corrélé négativement au nombre de follicules > 15 mm (p = 0,0096). Nous avons également retrouvé une association significative entre les résultats de la tentative et le taux d’OI. Un taux élevé > 20 % d’OI diminuait significativement les chances d’obtenir une grossesse débutante (p = 0,0005) Conclusion : La dose de gonadotrophines, le type de protocole et de déclenchement, ainsi que la taille folliculaire sont des facteurs semblant influencer l’immaturité ovocytaire. Enfin, un taux élevé d’ovocytes immatures semble impacter négativement les résultats d’une tentative.

  • Directeur(s) de thèse : Robin, Geoffroy

AUTEUR

  • Lamy, Apolline
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