Titre original :

Evaluation de l’impact psychologique et social du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Mots-clés en français :
  • .

  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Qualité de la vie
  • Malades -- Psychologie
  • Anxiété
  • Dépression
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Qualité de vie
  • Anxiété
  • Dépression
Mots-clés en anglais :
  • Polycystic ovary syndrome
  • questionnaire
  • quality of life
  • sexual disorders
  • anxiety
  • depression
  • impact
  • infertility
  • hirsutism
  • acne

  • Langue : Anglais, Français
  • Discipline : Médecine. Génétique Médicale
  • Identifiant : 2024ULILM195
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/07/2024

Résumé en langue originale

CONTEXTE : Le syndrome des ovaires polykystiques concerne 5 à 20% de la population féminine. Il est la première cause d’infertilité et de troubles de l’ovulation. De nombreuses études montrent que les patientes porteuses d’un SOPK sont davantage atteintes d’anxiété, de dépression et de troubles sexuels que la population générale, avec une qualité de vie plus altérée. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer la qualité de vie des patientes diagnostiquées SOPK et les facteurs prédéfinis suivants : âge, IMC, catégorie socio-professionnelle, délai au diagnostic du SOPK, infertilité, hyperandrogénie, parité, antécédents anxio dépressifs, troubles du cycle. MÉTHODES : Nous avons mené une étude prospective monocentrique. Les inclusions ont eu lieu de juillet 2023 à janvier 2024 au sein du service de gynécologie endocrinienne du CHU de Lille. Un questionnaire en ligne reprenant les items des scores PCOSQOL, FACT G7, HADS et ASEX était envoyé par mail aux patientes consultant dans le service, ayant déjà été diagnostiquées comme porteuses d’un SOPK selon les critères de Rotterdam. Les données cliniques, biologiques et échographiques de chaque patiente ont été recueillies dans leur dossier médical. RÉSULTATS : Les patientes présentant un hirsutisme ont un score de qualité de vie (PCOSQOL) significativement plus bas, ainsi que celles ayant des antécédents anxio dépressifs. De même, plus l’IMC est élevé, plus ce score est bas. On ne retrouve pas de différence significative entre les phénotypes A, C et D sur les 4 scores. CONCLUSION : D’après nos résultats, un dépistage systématique de symptômes anxiodépressifs et d’une altération de la qualité de vie doit être proposé, notamment aux patientes atteintes d’hirsutisme, d’obésité, ou présentant un antécédent de troubles anxio dépressifs.

  • Directeur(s) de thèse : Simon, Virginie

AUTEUR

  • Heems, Violette
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