Titre original :

Impact des Tréponématoses Non Vénériennes et ses traitements sur la santé orale

Mots-clés en français :
  • Infectiologie
  • médecine tropicale
  • tréponématoses
  • tréponématoses non vénériennes
  • pian
  • béjel
  • pinta

  • Manifestations buccales des maladies
  • Pian
  • Maladies tropicales
  • Tréponématoses
  • Manifestations buccales
  • Prise en charge personnalisée du patient
  • Tréponématoses
  • Diagnostic différentiel
  • Langue : Français
  • Discipline : Chirurgie dentaire
  • Identifiant : 2024ULILC040
  • Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
  • Date de soutenance : 29/05/2024

Résumé en langue originale

Les tréponématoses non vénériennes (TNV) désignent un groupe de maladies infectieuses chroniques tropicales, comprenant le pian, le béjel et la pinta. Elles affectent la peau, les os et les cartilages et peuvent toucher la sphère oro-faciale. Ces pathologies infectieuses sont transmises par des bactéries spirochètes du genre Treponema, auquel appartient également la syphilis. Sur le plan épidémiologique, le pian est retrouvé en Afrique de l’Ouest ou en Océanie ; le bejel dans le Sahel et la péninsule Arabique ; la pinta en Amérique du Sud. Des cas d’importations en régions tempérées ont été décrits. Cliniquement, ces pathologies partagent de nombreux points communs avec la syphilis, notamment au niveau des atteintes de la sphère oro-faciale. En effet, des lésions ulcéreuses ou des stomatites angulaires peuvent être observées. Au contraire, de la syphilis, il n’y a pas d’atteinte du système nerveux central, du système cardiovasculaire ou de transmission materno-foetale. Le diagnostic repose sur la clinique, l’épidémiologie et les examens complémentaires. Ces derniers peuvent comprendre les tests de diagnostic rapide, le Dual Path Platform, la réaction en chaine par polymérase, dont l’avantage est de permettre de diagnostiquer précisément l’agent bactérien en cause et la sérologie tréponémique et non tréponémique. Le traitement de toutes les TNV repose sur l’antibiothérapie par azithromycine ou la pénicilline G dans une moindre mesure. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fait de l’éradication du pian une priorité et a mis en place la stratégie dite de Morges dans ce but. Elle consiste à administrer une dose d’azithromycine à une population donnée avec un suivi régulier de celle-ci à la recherche des cas latents afin de limiter les risques de réinfection. Le chirurgien-dentiste peut rencontrer les TNV dans le cadre d’exercice dans ces régions, ou lors de la prise en charge d’un patient revenant d’une zone d’endémie (voyage ou migration).

  • Directeur(s) de thèse : Coutel, Xavier

AUTEUR

  • Belhous, Alicia
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