• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M330
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 02/10/2014

Résumé en langue originale

Introduction : L'ostéoporose chez l'homme est plus rare, et sa prise en charge est moins codifiée que chez la femme. Objectifs : Evaluer les besoins des médecins généralistes en termes de formation sur l'ostéoporose masculine, et déterminer le mode de formation et les supports d'information qui permettraient d'en optimiser la prise en charge. Etablir un état des lieux des connaissances et des pratiques des médecins généralistes sur l'ostéoporose masculine. Dénombrer les prescriptions d'ostéodensitométries et de traitements anti-ostéoporotiques faites par les médecins généralistes. Méthodes : Etude auprès de 75 médecins généralistes dépendants de la caisse primaire d'assurance maladie de Roubaix-Tourcoing, par un questionnaire téléphonique. Recueil de données de remboursement des ostéodensitométries et des traitements anti-ostéoporotiques de la caisse primaire d'assurance maladie de Roubaix-Tourcoing entre 2009 et 2012, via le système national inter-régime de l'assurance maladie. Résultats : 66% des médecins pensaient que l'ostéoporose masculine n'est pas un problème de santé publique. 1,3% connaissaient les trois principaux facteurs de risque. 82,6% estimaient avoir besoin d'une formation spécifique sur l'ostéoporose masculine, 55% préféraient le mode de formation en soirée. Le sex-ratio des ostéodensitométries réalisées était de 1 homme pour 12,6 femmes. Celui des délivrances de traitements anti-ostéoporotiques était de 10,7. 97% des prescriptions des ostéodensitométries étaient faites par des médecins spécialistes. Conclusion : Les médecins généralistes manquaient de connaissances sur l'ostéoporose masculine. La grande majorité souhaitait se former. Une formation entrant dans le cadre de la formation médicale continue pourrait leur être proposée.

Résumé traduit

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