Potentiel du biomarqueur SLFN11 dans les traitements anticancéreux utilisant les agents génotoxiques et/ou les inhibiteurs PARP
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- cancer
- agents génotoxiques
- inhibiteurs PARP
- Cancer
- Inhibiteurs de la poly (ADP-ribose) polymérase
- Thérapie moléculaire ciblée
- Toxicologie génétique
- Prise en charge personnalisée du patient
- Génomique
- Marqueurs biologiques
- Protocoles antinéoplasiques
- Mutagènes
- Oncologie médicale
- Langue : Français
- Discipline : Pharmacie
- Identifiant : 2024ULILE107
- Type de thèse : Doctorat de pharmacie
- Date de soutenance : 24/09/2024
Résumé en langue originale
Malgré l’essor de nouvelles thérapies contre le cancer, la chimiothérapie demeure un standard dans les protocoles de traitement, avec une utilisation notable des agents génotoxiques qui causent des dommages à l’ADN. Cependant, la résistance fréquente à ces agents réduit les chances de survie des patients. Pour optimiser les ressources thérapeutiques et diminuer les risques de résistance, il est devenu essentiel d’identifier des biomarqueurs capables de prédire la réponse aux traitements. En 2012, grâce aux bases de données bio-informatiques, deux groupes de recherche indépendants ont mis en évidence SLFN11 comme un gène clé pour la prédiction de la réponse aux agents génotoxiques. Ce gène est inactif dans près de 50 % des cancers, et cette absence d’expression est fortement corrélée à une réponse réduite aux agents génotoxiques et à une diminution du taux de survie. SLFN11 inhibe la réparation de l’ADN endommagé, ce qui explique son importance lors d’un traitement par agents génotoxiques : il permet de maintenir les dommages à l’ADN, conduisant ainsi à la mort des cellules cancéreuses. De manière similaire, les inhibiteurs de PARP, lorsqu’ils sont utilisés en synergie avec les agents génotoxiques, reposent sur la stratégie de bloquer la réparation de l’ADN après induction de dommages. Les études en cours suggèrent que ces inhibiteurs de PARP pourraient être plus efficaces lorsque la protéine SLFN11 est présente. Cette thèse vise à démontrer l'importance du biomarqueur SLFN11 pour la stratification et le choix optimisé des stratégies thérapeutiques contre le cancer, dans le but d'augmenter les chances de survie des patients.
- Directeur(s) de thèse : Dantzer, Françoise
AUTEUR
- Sueur, Charlène