• Langue : Français
• Identifiant : ULIL_SMOR_2024_086
• Faculté/Ecole : Médecine
• Date de soutenance : 04/06/2024
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : Mémoire d'Orthophonie

Résumé

La dysarthrie est un trouble de la réalisation motrice de la parole principalement décrite chez l’adulte. Elle peut également être observée chez l’enfant dans le cas de troubles acquis ou de pathologies développementales. Pourtant, il n’existe aucun outil complet permettant l’évaluation de la dysarthrie chez l’enfant. Nous avons souhaité savoir si les orthophonistes effectuaient un tel bilan et par quels moyens. Nous avons émis l’hypothèse selon laquelle les professionnels utiliseraient des épreuves issues des batteries d’évaluation de la dysarthrie standardisées chez l’adulte et/ou des batteries d’évaluation du langage oral chez l’enfant. Nous avons diffusé un questionnaire sur les pratiques d’évaluation de la dysarthrie chez l’enfant aux orthophonistes. Nous avons ainsi recueilli vingt réponses qui permettent de valider notre hypothèse. Les orthophonistes utilisent donc des moyens non spécifiques ou sans possibilité de comparaison à une population de référence. Ces résultats montrent l’intérêt d’élaborer un outil complet dans ce domaine. Nous avons proposé une réflexion autour d’un tel outil en assemblant les données pertinentes de la littérature et les retours du questionnaire.

Résumé traduit

Dysarthria is a disorder of the motor realization of speech, mainly described in adults. It can also be observed in children in the case of acquired disorders or developmental pathologies. However, there is no comprehensive tool for assessing dysarthria in children. We wanted to know whether speech therapists carried out such assessments, and by what means. We hypothesized that they would use subtests derived from dysarthria assessment batteries with adult standardizations and/or child language assessment batteries. We distributed a questionnaire to speech-language therapists on their practices in assessing dysarthria in children. The twenty responses we received validated our hypothesis. Speech therapists use non-specific means, or without the possibility of comparison with a reference population. These results demonstrate the need for a comprehensive tool in this field. We have put forward a proposal for such a tool, drawing together relevant datas from the literature and feedbacks from the questionnaire.