Titre original :

Concordance des rapports aldostérone/rénine et aldostérone/ARP pour le diagnostic de l’hyperaldostéronisme primaire

Mots-clés en français :
  • Hyperaldostéronisme primaire
  • rapport aldostérone/rénine
  • rapport aldostérone/ARP
  • système rénine angiotensine aldostérone
  • LC-MS/MS

  • Hyperaldostéronisme
  • Hypertension artérielle
  • Système rénine-angiotensine
  • Hyperaldostéronisme
  • Hypertension artérielle
  • Système rénine-angiotensine
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2023ULILM464
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/11/2023

Résumé en langue originale

L'hyperaldostéronisme primaire (HAP) est la principale cause endocrinienne d'hypertension et une cause majeure de complications cardiovasculaires et rénales. La possibilité d’une prise en charge médicamenteuse ou chirurgicale spécifique justifie son dépistage précoce. Ce dépistage repose sur le dosage du rapport aldostérone/rénine. La mesure directe de la rénine active (RD) par immunodosage automatisé a progressivement remplacé le dosage de l’activité rénine plasmatique (ARP). L’objectif était de comparer l’efficacité diagnostique du rapport aldostérone/rénine active (RAR) et le rapport aldostérone/ARP (RAARP). Patients et méthode : Patients hypertendus avec suspicion d'HAP ayant bénéficié de la mesure simultanée de l'aldostérone (par LC-MS/MS), de la RD (avec le kit IDS-iSYS Direct Renin®), et de l’ARP (avec le kit Beckman® Angiotensin I RIA®) en conditions standardisées ainsi qu’un test de suppression salée (PS) ou un test au Captopril (TC). Résultats : Sur 87 patients inclus, d’âge moyen 48 ± 13 ans, nous avons considéré deux groupes distincts, ceux avec des rapports RAR et RAARP discordants, et ceux concordants en utilisant notre seuil habituel (RAR: 16 pg/ml par μIU/m ; RAARP : 210 pg/ml par ng/ml/h). 52,9 % des patients (n=46) avaient un résultat discordant. La PS réalisée chez 71,3 % des patients et le TC chez 28,7 % ont confirmé la présence d’un HAP chez 25 % des patients (n=21). La sensibilité et la spécificité étaient respectivement de 95,2 % et 18,2 % pour le RAARP et de 61,9% et 77,3 % pour le RAR. L'aire sous la courbe (ROC) des deux ratios n'était pas significativement différente (RAARP : 0,71 vs RAR 0,69 ; p=0,7704). Conclusion : Malgré les taux élevés de discordance, la performance diagnostique des deux rapports n'est pas significativement différente pour le diagnostic positif de l'HAP. Néanmoins, la plus grande sensibilité du RAARP pourrait amener à reconsidérer sa place dans le dépistage.

  • Directeur(s) de thèse : Espiard, Stéphanie

AUTEUR

  • Charfi, Lilia
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