Titre original :

Etude épidémiologique descriptive de la prise en charge des luxations gléno-humérales antéro-inférieures aiguës dans les services d'accueil des urgences du département du Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Epidémiologie, luxation de l'épaule, médecine d'urgence, Nord - Pas-de-Calais, durée du séjour, prise en charge

  • Épaule
  • Épaule
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Luxation de l'épaule
  • Luxation de l'épaule
  • Service hospitalier d'urgences
  • Durée du séjour
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M323
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La luxation d'épaule est un motif fréquent de recours aux urgences. L'absence de consensus sur ce sujet entraine des prises en charge et des durées de séjour variables. L'objectif principal était d'évaluer la durée moyenne de séjour de ces patients. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer l'influence de certains facteurs sur cette durée, et de décrire la prise en charge départementale. Méthode : Cette étude épidémiologique descriptive a été réalisée dans les 7 services d'accueil des urgences des centres hospitaliers du département du Pas-de-Calais, du 1er juin au 31 juillet 2014. Les patients majeurs présentant une luxation glénohumérale antéro-inférieure aiguë confirmée radiologiquement sans lésions osseuses associées étaient inclus de manière prospective. Les données étaient recueillies par questionnaire. Résultats : Trente-sept patients ont été inclus. La durée moyenne de séjour était de 3h24 +/- 1h42. L'utilisation d'une analgésie-sédation par kétamine, morphine, propofol ou midazolam était retrouvée chez 56,3% des patients. Cette analgésiesédation augmentait de manière significative la durée de séjour: 4h15 +/- 1h30 contre 1h57 +/- 1h18 (p<103). Seul l'usage de la kétamine était systématiquement associée à une augmentation significative de la durée de séjour (p<0.05). L'âge, l'IMC, le sexe, la douleur à l'admission, les récidives de luxations, la technique utilisée en première intention, ou le secteur de prise en charge n'influençaient pas la durée de séjour. Les luxations étaient réduites principalement par le médecin urgentiste dans le secteur de traumatologie. La technique de Milch était utilisée en première intention (67.6%), la technique d'Hippocrate en seconde intention (75%) Le taux d'efficacité global était de 75,5%. Conclusion : Il serait intéressant de former les praticiens à des méthodes de réduction moins douloureuses afin de diminuer le recours systématique à l'analgésie-sédation.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Gueyraud, Thomas

AUTEUR

  • Veyron, Anthony
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