Titre original :

Etude épidémiologique descriptive de la prise en charge des luxations gléno-humérales antéro-inférieures aigues dans les services d’accueil d’urgences du département Nord de France

Mots-clés en français :
  • Epidémiologie, médecine d’urgence, luxation de l’épaule, Nord France, durée du séjour, prise en charge, acute anterior shoulder dislocation, lenght of stay, management, emergency department

  • Épaule
  • Épaule
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Luxation de l'épaule
  • Luxation de l'épaule
  • Service hospitalier d'urgences
  • Durée du séjour
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M322
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2014

Résumé en langue originale

Objectif : la luxation de l’épaule est une des pathologies traumatiques les plus fréquentes du sujet jeune alors que les sociétés savantes ne proposent aucune recommandation. A l’heure de l’engorgement des urgences, cette étude épidémiologique descriptive avait pour objectif de déterminer la durée de séjour, dans les services d’accueil des urgences (SAU) du département Nord de France, des patients atteints d’une luxation, ainsi que sa liaison avec différents facteurs. Méthode : les patients majeurs se présentant dans les SAU de la région Nord-Pas de Calais avec une luxation glénohumérale antéroinférieure aigüe, confirmée à la radiographie sans fracture associée, étaient inclus de manière prospective du 1er juin au 31 juillet 2014. Les données, dont l’heure d’entrée et de sortie, les caractéristiques démographiques et morphologiques des patients, leurs antécédents de luxation, leurs douleurs estimées par l’EVA, le type d’intervenant, les techniques de réduction, d’analgésie sédation, ainsi que la douleur induite étaient recueillies par un questionnaire informatisé et anonymisé. Résultats : parmi les 60 patients inclus, la durée moyenne du séjour dans les SAU du Nord était de 3h42 ± 4h26. La plupart avaient bénéficié d’une analgésie sédation. L’administration, majoritaire, de molécules analgésiques impliquant une surveillance (kétamine, morphine, midazolam ou propofol) était significativement liée à une augmentation de la durée du séjour aux urgences. Cette liaison était également retrouvée lors de l’utilisation de la kétamine et du propofol. La prise en charge dans le secteur « déchoquage » était liée significativement à une durée de séjour augmentée par rapport au secteur « médical-traumatologie ». Elle augmentait également en cas de recours à plusieurs techniques de réduction. Il n’existait pas de différences significatives en terme de durée de séjour pour les autres facteurs étudiés. Les techniques de réduction les plus utilisées étaient celles de Milch et de Kocher. Conclusion : ces résultats encouragent la recherche de modalités de prise en charge permettant de réduire le recours aux molécules d’analgésie-sédation nécessitant une surveillance hospitalière, afin de diminuer la durée de séjour dans les services d’accueil des urgences. Conclusion : Ces résultats encouragent la recherche de techniques de réduction efficaces et peu douloureuses, permettant de réduire le recours aux molécules d’analgésie-sédation nécessitant une surveillance hospitalière, afin de diminuer la durée de séjour dans les services d’accueil des urgences.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gueyraud, Thomas

AUTEUR

  • Vanlerberghe, Rudy
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