Titre original :

Analyse descriptive de la population de moins de 36 mois, consultant aux urgences pédiatriques du CHAM pour des symptômes respiratoires, de la sous-estimation du diagnostic d’asthme du nourrisson sur les données anamnestiques

Mots-clés en français :
  • Asthme nourrisson, diagnostic, retard

  • Asthme
  • Asthme
  • Urgences en pédiatrie
  • Asthme
  • Asthme
  • Asthme
  • Asthme
  • Retard de diagnostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M318
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/09/2014

Résumé en langue originale

Contexte : La recommandation de l’HAS publiée en 2009 sur « le diagnostic et la prise en charge de l’asthme du nourrisson de moins de 36 mois » donne des outils concrets pour détecter ces asthmes encore sous diagnostiqués et donc sous traités. Méthode : L’étude est mono-centrique descriptive et analytique, réalisée sur des données prospectives collectés à l’aide de questionnaire orale composé de deux parties, la première intégrant la totalité des nourrissons présentant une symptomatologie respiratoire et la seconde consacrée aux nourrissons diagnostiqués asthmatique avec retard. Cette étude a été réalisée dans le service de pédiatrie du Centre hospitalier de l’arrondissement de Montreuil sur Mer du premier novembre 2013 au 28 février 2014. Étaient intégrés à l’étude, tous les nourrissons de moins de 36 mois consultants aux urgences pédiatriques ou étant hospitalisés en pédiatrie pour un motif respiratoire. Une partie du questionnaire était consacrée à la prise en charge réalisée par le pédiatre du CHAM à travers la réalisation d’une radiographie thoracique et la mise en route du traitement au long cours. Résultats : Sur les 270 entrées aux urgences pédiatriques, 101 consultaient pour un motif respiratoire, dont 44% pour une toux (IC95%[34-54]). 13% d’entres eux présentaient une exacerbation d’asthme méconnu (IC95%[7-21]). Le diagnostic était posé en moyenne à l’âge de 16 mois. 92% de ces nourrissons diagnostiqués tardivement (IC95%[64-81]) avaient reçu une corticothérapie inhalée brève, des bronchodilatateurs et de la kinésithérapie respiratoire lors des épisodes antérieurs. 62% (IC95%[32-84%]) avaient reçu une antibiothérapie et 38% (IC95%[15-67]) avaient reçu un sirop antitussif. Le pédiatre du CHAM a réalisé une radiographie thoracique dans 85% des cas (IC95%[55-99]) et un traitement au long cours a été instauré pour 92% des cas (IC95%[64-99]). Conclusion : Diagnostiquer à temps ces nourrissons permet d’éviter des hospitalisations itératives, des exacerbations répétitives et de faire le bilan de cette maladie à distance pour éliminer les diagnostics différentiels. Cela permet également d’éviter des traitements inutiles voire dangereux lors des épisodes aigües.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Louf, Sylvie

AUTEUR

  • Gaoui, Zahia
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