Évaluer les impacts à court et moyen termes de la sédation-analgésie chez les nouveau-nés atteints d’encéphalopathie anoxo-ischémique
- Encéphalopathie anoxo-ischémique néonatale
- sédation
- analgésie
- Encéphalopathie anoxo-ischémique
- Analgésie
- Hypoxie-ischémie du cerveau
- Nouveau-né
- Hypothermie provoquée
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Pédiatrie
- Identifiant : 2023ULILM264
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 28/09/2023
Résumé en langue originale
Contexte : Évaluer les impacts à court et moyen termes de la sédation-analgésie (SA) chez les nouveau-nés atteints d’encéphalopathie anoxo-ischémique (EAI). Matériel et Méthodes : Dans cette étude rétrospective uni centrique, 51 nouveau-nés à terme (moyenne de 39,2 semaines d’aménorrhée [SD±1,6]), 22 [43%] garçons, 29 [57%] filles, avec une EAI (2019-2022) ayant bénéficié d'une hypothermie thérapeutique (TH) ont été analysés. Les doses de morphiniques, l'utilisation du midazolam et de dexmedetomidine ont été comparées à : la durée d'hospitalisation, à l'aggravation de l’électroencéphalographie (EEG), à la survenue d'un syndrome de sevrage. Les modalités de SA ont ensuite été étudiées par une analyse en composantes principales. Résultats : Bien que la survenue d'un syndrome de sevrage fût positivement corrélée aux doses de morphiniques, nous n'avons pas trouvé de différence significative sur la durée de séjour et l'aggravation de l'EEG. Les nouveau-nés ayant une issue favorable étaient d’avantage exposés : à des doses élevées de SA, à la polymédication, au midazolam, à la dexmedetomidine, à des doses croissantes. Pour tous, les doses journalières en morphiniques variaient peu. Les nouveau-nés ayant une insuffisance rénale aiguë recevaient des doses plus faibles, contrairement à ceux ayant une cytolyse hépatique. Conclusion : Nous n'avons pas objectivé d'effet iatrogène à court ni moyen terme.
- Directeur(s) de thèse : Flamein, Florence
AUTEUR
- Basse, Clément