Titre original :

Lésions psoriasiformes sévères du scalp induites par les anti-TNF chez des patients traités pour une maladie inflammatoire chronique de l’intestin : 18 cas

Mots-clés en français :
  • anti-TNF, éruption psoriasiforme, scalp, maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique

  • Psoriasis
  • Inhibiteurs du TNF-alpha
  • Médicaments -- Effets secondaires
  • Maladie de Crohn
  • Rectocolite hémorragique
  • Psoriasis
  • Facteur-alpha de nécrose tumorale
  • Maladie de Crohn
  • Rectocolite hémorragique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2014LIL2M316
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/09/2014

Résumé en langue originale

Contexte : En 15 ans, les anti-TNF sont devenus un traitement de choix de nombreuses affections inflammatoires dermatologiques, rhumatologiques et digestives. L’apparition de lésions psoriasiformes est un effet secondaire survenant chez les malades traités pour une maladie de Crohn (MC) ou une rectocolite hémorragique (RCH) avec une incidence voisine de 5%. L’atteinte du scalp peut être sévère en surface et/ou en intensité et conduire à une demande d’interruption du traitement par le patient et son gastro-entérologue. Méthode : Etude rétrospective entre juin 2006 et juin 2014 dans le Service de Dermatologie de Lille incluant l’ensemble des malades traités par anti-TNF pour MC et RCH et présentant des lésions psoriasiformes du scalp. Résultats : Dix-huit patients, dont 14 femmes, d’âge moyen 23 ans, (16 MC, 1 RCH et 1 colite indéterminée) traités par infliximab (n=10), adalimumab (n=7) et certolizumab (n=1) ont été inclus. Quatre malades avaient un antécédent familial de psoriasis et 2 malades avaient un antécédent personnel d’atopie. La maladie digestive était active pour 4 patients. Le délai moyen entre le début du traitement et la survenue des lésions psoriasiformes était de 12,3 mois. L’atteinte était alopéciante pour 6 patients. Huit patients étaient contrôlés par des soins locaux (kératolytiques, dermocorticoïdes). L’ajout de méthotrexate (MTX) a été nécessaire chez 5 patients, permettant une évolution favorable de l’atteinte du scalp et le maintien de l’anti-TNF chez 2 d’entre eux. Huit patients (44%) ont été contraints d’arrêter le traitement anti-TNF. Une récidive a été observée chez 3 patients ayant repris par la suite le même ou un autre anti-TNF. Conclusion : Les soins locaux pour le traitement des lésions psoriasiformes du scalp induites par les anti-TNF suffisent dans près de la moitié des cas. En cas de non-contrôle de l’atteinte cutanée, l’arrêt de l’anti-TNF doit se discuter collégialement entre dermatologues et gastro-entérologues. En cas d'obtention de l'AMM dans les MICI, l'ustekinumab représentera une alternative de choix. La place d'un relai par vedolizumab reste à définir.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Buche, Sébastian

AUTEUR

  • Chaddouki, Aïcha
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